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Published online by Cambridge University Press: 14 October 2022
In the 1970s and 1980s there was a lively academic publishing scene in Nigeria, with several new university presses being launched. Today, however, as a cursory amount of research about the current state of university press publishing in Nigeria demonstrates, the picture is bleak. Research (conducted in April 2021) revealed that traditional university press publishing activities seem to have been almost completely abandoned, although presses still exist in the form of commercial operations offering design, typesetting, and printing and binding services to the university, as well as to other customers. Nigerian university presses operating today seem to be far removed from the ideals and primary responsibility of a university press, which should be to produce and disseminate knowledge of all kinds, and promote a literate culture upon which the foundation of the university as a national institution must ultimately rest. Partly due to financial constraints and the demand to be self-sustaining, many university presses have ceased to be publishing presses and have become printing presses. University administrators now view their presses as an opportunity for making money in times of dwindling resources, rather than as an outlet for the dissemination of scholarship. Publishing opportunities for African scholars by Western presses, and the availability of content within Africa, remain limited. The demise, and the now almost total lack of publishing output by Nigerian university presses, can be said to be a major contributory factor to this unhappy situation.
Les années 1970 et 1980 ont été une période dynamique pour l’édition académique au Nigeria, marquées par le lancement de plusieurs presses universitaires. Le tableau est aujourd’hui sombre, comme le démontre un mince volume de recherche sur l’état actuel de l’édition universitaire au Nigeria. Cette recherche (menée en avril 2021) a révélé que les activités traditionnelles d’édition universitaire semblent avoir été pratiquement abandonnées, même s’il existe encore des presses sous la forme d’activités commerciales offrant des services de conception, de composition, d’impression et de reliure aux universités, ainsi qu’à d’autres clients. Les presses universitaires nigérianes actuellement en activité semblent très éloignées des idéaux et de la principale responsabilité d’une presse universitaire, qui devraient être de produire et de diffuser la connaissance de toute sorte, et de promouvoir une culture lettrée sur laquelle doit se fonder en définitive l’université en tant qu’institution nationale. En partie en raison de contraintes financières et de l’exigence d’autonomie, de nombreuses presses universitaires ont cessé d’être des maisons d’édition et sont devenues des imprimeries. Les administrateurs d’universités considèrent désormais leurs presses comme une opportunité de faire de l’argent en période de réduction des ressources, plutôt que comme un organe de diffusion de la recherche. Les opportunités, pour les chercheurs africains, de faire publier leurs travaux par des presses occidentales, et la disponibilité de contenu en Afrique, demeurent limitées. On pourrait dire que la disparition des presses universitaires nigérianes, et avec elle leur désormais manque quasi-total de production éditoriale, sont l’un des principaux facteurs qui ont contribué à cette triste situation.