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Le traitement mensuel par palmitate de paliperidone (PP) versus les traitements antipsychotiques oraux journaliers retarde les conséquences négatives de la schizophrénie en « vie réelle » (étude PRIDE)

Published online by Cambridge University Press:  17 April 2020

H.L. Starr*
Affiliation:
Janssen Research & Development, Titusville, NJ, États-Unis
L. Mao
Affiliation:
Janssen Research & Development, Titusville, NJ, États-Unis
S. Rodriguez
Affiliation:
Janssen Scientific Affairs, LLC, Titusville, NJ, États-Unis
L. Alphs
Affiliation:
Janssen Scientific Affairs, LLC, Titusville, NJ, États-Unis
*
*Adresse e-mail: HStarr@its.jnj.com (H.L. Starr)

Abstract

Objectifs

Un échec de traitement peut entraîner diverses conséquences à la fois pour le patient souffrant de schizophrénie mais aussi en terme de santé publique (arrêt du traitement, hospitalisation, addiction, arrestation/incarcération) [1–3]. Cette étude a comparé en vraie vie, les délais avant échec au traitement des patients souffrant de schizophrénie ayant des antécédents d’incarcération, traités soit par palmitate de paliperidone (PP) ou par des antipsychotiques oraux (APO).

Méthodes

Paliperidone Research In Demonstrating Effectiveness (PRIDE) est une étude en ouvert, prospective, randomisée, d’une durée de 15 mois, comparant le PP une fois par mois aux APO chez des sujets atteints de schizophrénie, avec des antécédents d’incarcération (NCT01157351). Les sujets ont été randomisés (1:1) en deux groupes :

– PP à doses flexibles (78–234 mg) administrées une fois par mois ou à ;

– l’un des 7 APO couramment prescrits par l’investigateur.

Le critère de jugement principal était le délai avant échec du traitement (défini comme arrestation/incarcération, hospitalisation, suicide, arrêt du traitement ou supplémentation par manque d’efficacité ou mauvaise tolérance et/ou besoin d’intensifier les soins psychiatriques) évalué par la méthode de Kaplan-Meier.

Résultats

Un total de 450 sujets ont été inclus (sexe masculin = 86,3 %). Le délai avant échec du traitement était significativement plus long avec le PP par rapport aux APO (médiane = 416 vs 226 jours avant arrêt du traitement ou supplémentation ; Rapport de risque [IC95 %] = 1,43 [1,09, 1,88] ; p = 0,011). Les taux d’échecs du traitement étaient de 39,8 % avec le PP et de 53,7 % avec les APO. Des résultats similaires ont été observés pour le délai avant hospitalisation ou arrestation/incarcération (médiane ≥ 450 vs 274 jours ; rapport de risque [IC95 %] = 1,43 [1,06, 1,93] ; p = 0,019). Les événements indésirables les plus fréquents (PP vs APO, ≥ 10 %) étaient : douleur au site d’injection (18,6 % vs 0 %) ; insomnie (16,8 % vs 11,5 %) ; prise de poids (11,9 % vs 6,0 %) ; akathisie (11,1 % vs 6,9 %) ; anxiété (10,6 % vs 7,3 %).

Conclusion

Le traitement mensuel par PP injectable retarde significativement le délai de survenue d’un large éventail de conséquences négatives de la schizophrénie en vie réelle.

Type
P128
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2014

Déclaration d’intérêts

Traduction du résumé présenté à la « Society of Biological Psychiatry, 69th Annual Scientific Meeting, May 8–10, 2014, New York, NY, USA » H.L. Starr est employée aux affaires scientifiques chez Janssen, groupe Johnson & Johnson.

References

Références

Hoge, S.K.Public health behind bars: from prisons to communities. New York: Springer: 2007Google Scholar
Ascher-Svanum, H., et al. BMC Psychiatry 10 2010; 11CrossRefGoogle Scholar
Folsom, D.Jeste, D.V. Acta Psychiatr Scand 2002; 105: 404413CrossRefGoogle Scholar
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