Déclaration d’intérêts
L’ auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
Published online by Cambridge University Press: 17 April 2020
La cooccurrence des troubles somatiques et psychiatriques est très fréquente chez les patients admis à l’hôpital général. Il en découle des augmentations des risques de morbi-mortalité et des surcoûts liés à la complexité des soins [1]. Ces patients nécessitent des prises en charge multidisciplinaire ou le rôle du psychiatre de liaison-consultation joue un rôle important. Les effets bénéfiques de ces prises en charge a été démontré notamment en termes de durée moyenne de séjour. Cependant, ces études soulèvent beaucoup d’interrogation notamment concernant le critère principal d’évaluation. Ainsi par exemple certaines études, se sont intéressées au niveau de satisfaction des praticiens somaticiens et des patients ainsi qu’à leurs attentes. Ces difficultés découlent également du fait que les classifications psychiatriques usuelles (DSM et CIM) apparaissent souvent comme insuffisantes pour décrire les comorbidités psychiatriques chez les patients hospitalisés à l’hôpital général [2]. Certains groupes d’experts ont par conséquent proposé quelques catégories nosographiques plus proches de la réalité de la pratique de la psychiatrie de liaison [3]. Dans cette revue, seront abordés les éléments de valorisation de l’activité de psychiatrie de liaison. Ces éléments sont : le bien-être des patients, l’intégration des psychiatres dans les équipes multidisciplinaires et les aspects médico-économiques.
L’ auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
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