Des expérimentations de terrain en parcelles limitées ont permis, à partir de piégeages d'adultes, d'évaluer l'impactde huit insecticides sur des populations larvaires composées de 82 % de Chironomus salinarius, de 12 % de Chironomushalophilus et de Chironomus plumosus et 6 % d'autres espèces non identifées. Le diflubenzuron et les toxines de Bacillus thuringiensis H 14 et Bacillus sphaericus n'ont pas d'effet marqué aux doses détruisant les larves de moustiques. A ces mêmes doses, le fénitrothion, le téméphos et la deltaméthrine limitent fortement l'émergence. Le chlorpyrifos et le S 31183 (juvénoïde Sumitomo) sont très toxiques.