Dans cet article, je soutiens que les dynamiques de boys club peuvent être comprises comme des instances d’actions collectives, même en l’absence d’intentions partagées. Il n’est pas satisfaisant de penser ces phénomènes comme de simples accumulations d’actions individuelles isolées. Une théorie minimaliste de l’action collective nous permet de considérer qu’il s’agit bien d’un phénomène d’action collective : l’ordre social patriarcal offre un plan d’action, qui oriente et coordonne les comportements des agents. C’est en vertu de cette coordination qu’on peut parler d’action collective.