Le livre de Mr Louis De Miramon-Pesteils sur le pétrole américain nous permet de nous faire une idée claire non seulement sur l'état et l'allure de la production, mais encore sur la crise de surproduction dont cette industrie souffre, sur la politique Roosevelt de réduction et de contrôle, et sur les perspectives d'avenir de ce grand combustible dont les découvertes de laboratoire menacent de restreindre le marché.
Les États-Unis conservent, et de très loin, le premier rang dans la production mondiale du pétrole, puisque, en 1933, ils y participaient pour 63,5 p. 100 ; cette même année, la Russie venait au second rang avec 10,6 p. 100 ; le Venezuela au troisième avec 8,6 p. 100. Ils doivent cette supériorité à certains États dont la production énorme est de date récente : sur 785 304 milliers de barils de pétrole brut extrait en 1032, le Texas en a fourni 314 378, la Californie 178 127, l'Oklahoma 149 487.