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Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
La vie commerciale de Gênes au XIIe siècle nous est bien connue, depuis l'apparition du Monumenta historiœ patriœ, grâce aux minutes du notaire Jean, dit Scriba, et, au XIIIe, grâce aux nombreuses publications de la Societa ligure di storia patria et de la Societa storica subalpina ; et il en est de même pour Marseille, au XIIIe, depuis que Louis Elancard a réuni sa belle collection de textes. Nous ne possédions, au contraire, aucune source notable pour la même période en ce qui concernait les places intermédiaires de la côte et leur trafic avec l'intérieur : les chartes monastiques, dont les plus importantes pour la région centrale se trouvent rapportées dans le Cartulaire de l'Abbaye de Lérins, ainsi que les Documents historiques relatifs aux seigneuries de Menton, Roquebrune et La Turbie, visent, dans l'ordre économique, presque exclusivement des donations et baux fonciers, et des prêts.
page 47 note 1. ED. Henri Moris et Edmond Blanc, Paris, 1883. — Voir aussi Alliez, Histoire du Monastère de Lérins, Paris, 1862.
page 47 note 2. ED. Saye et Labanne, Monaco, 1909.
page 47 note 3. Histoire du Comté de Nice, Paris, 1932. Consulter également Nice historique.
page 47 note 4. Annali genovesi di Caffaro e dei suoi consinatori, trad. Giovanni Monleone, surtout vol. III et IV (références aux tables), Gênes, 1925 et 1928.
page 48 note 1. D'après Mr Imbert, archiviste départemental des Alpes-Maritimes, et MIIe Royer, archiviste de la ville de Nice.
page 48 note 2. Nous espérons nous servir bientôt de cette série pour préciser le rôle des Placentins, pendant les XIIIe et XIVe siècles, aux Foires de Champagne, à Séville, à Lisbonne, à Gènes, à Venise, à Bruges et dans beaucoup d'autres endroits. Ce sera pour nous une nouvelle occasion de prouver l'exactitude de la distinction, fondamenp taie dans l'histoire économique du moyen-âge, entre les villes maritimes et les villes à l'intérieur des terres ; notons, dès maintenant, que le mot « commande » était employé à Plaisance lié à celui de « dépôt », selon son sens originaire, et que les seuls contrats de commandes, mi-mandats, mi-sociétés, — tout à fait caractéristiques des usages des places maritimes —, que l'on y trouve, avaient été passés avec des étrangers originaires de ces dernières ou par des Placentins au dehors.
page 48 note 3. Documents inédits sur le commerce de Marseille au moyen-âge, t. II, Marseille, 1885, p. 108, 225, 238 et 443.
page 48 note 4. Moris et Blanc, Cartulaire de Lérins, t. I, p. XVIII et suiv., et p. 450 et suiv. — Blancard, dans ses Documents, t. II, p. 438 et 470, parle de Cannes là où il s'agit certainement de Cagnes : genre d'erreur que nous avons cherché à éviter.
page 49 note 1. Communication de Mr Edouard Beri, président honoraire de la Chambre de Commerce de Nice et bon historien local.
page 49 note 2. Communication die MIIe A. Royer, des Archives municipales.
page 49 note 3. Pour Marseille, Blancard, ouvr. cit., t. I, p. 140 et t. II, p. 226. Voir aussi pour ses environs, Albanès, Gallia novissisma, Toulon, n° 159 Pour Gênes, P. F. Casaretto. La moneta genovese (Gênes, 1928), p. 5.
page 50 note 1. André-R. Sayous. Le commerce terrestre de Marseille au XIIIe siècle dans Revue historique, t. CLXIII, 1930.
page 51 note 1. Bizarri, lmbreviature notarili, t. I., Turin, 1934, p. 45.
page 51 note 2. Riniero Zeno, La compra-vendita di prodotto futuro e l'incetta granaria nei contratti del sccolo XIII (Sociéta italiana per il progresso delie scienze, 1938, p. 7).
page 51 note 3. Voir notre article sur Sienne (1231-11339) dans Annales, t. III, 1931, p. 202.