Published online by Cambridge University Press: 04 May 2017
1 - Le partage entre citadins et ruraux n’obéit pas aux mêmes critères dans les différents États; or les données statistiques internationales ne reposent que sur les déclarations des États. Cela dépend au moins de deux facteurs; d’une part, du nombre d’habitants considérés: le seuil urbain peut varier du simple au double au bas mot et même de 1 à 100 (2 000) en France et 5 000 en Italie par exemple; la commune urbaine existe au Japon à partir de 30 000 habitants, mais de 300 au Danemark et, du temps de l’apartheid, il suffisait de 100 Blancs en Afrique du Sud…; d’autre part, de la délimitation des communes urbaines ou non: au Sénégal, les statistiques sont largement faussées par le fait que beaucoup de communes suburbaines ont, pour des raisons fiscales, intérêt à se déclarer comme rurales. On peut aussi douter des statistiques urbaines de l’époque coloniale, qui ont eu tendance, selon les cas, à minimiser le processus – ou au contraire à l’exagérer quand il s’agissait, dans les années 1950, de tirer le signal d’alarme en soutenant une politique de renvoi des jeunes à la campagne.
2 - Les déplacements des travailleurs noirs étaient légalement soumis depuis la fin du xixe siècle à la détention d’un livret (ou passe), et tout individu désireux de quitter sa misérable « réserve » pour migrer en ville, ou de se loger en dehors des townships éloignées qui leur étaient réservées, le faisait clandestinement. Seules les femmes, supposées inutiles à la production moderne, étaient dispensées de cette mesure qui ne leur fut imposée que par le régime de l’apartheid par une loi de 1950. Ceci explique pourquoi, tout au long du xxe siècle, il y eut en Afrique du Sud plus de citadines que de citadins africains.
3 - Titre d’un ouvrage réputé sur la ville nigériane de Jos: Plotnicov, Leonard, Strangers to the city: Urban man in Jos, Pittsburgh, University of Pittsburgh Press, 1967 Google Scholar. Il a été montré depuis lors que le pays Yoruba – de même d’ailleurs que le pays Hausa du nord du Nigeria où Kano fut une métropole bien avant la colonisation – était urbanisé de longue date… Mais c’était l’époque où tout était bon pour opposer le « traditionnel » au « moderne », y compris à propos des villes.
4 - Institut national du patrimoine, Architecture coloniale et patrimoine. L’expérience française, Paris, Somogy Éditions d’Art, 2005; Patrimoine et architecture européenne: étude comparée, Paris, Somogy Éditions d’Art, 2006.
5 - Southall, Aidan, The city in time and space, Cambridge, Cambridge University Press, 1998, pp. 43-44 CrossRefGoogle Scholar et 289-290, ici p. 290. A. Southall fut pourtant un anthropologue réputé de la ville africaine dans les années 1960.
6 - Hall, Peter, Cities in civilization, New York, Fromm international, 2001 Google Scholar.
7 - Secchi, Bernardo, « À propos de la ville européenne contemporaine », Prétentaine, 16-17, « Les villes », 2003-2004, pp. 13-20 Google Scholar, ici p. 16.
8 - Delfante, Charles, Grande histoire de la ville, de la Mésopotamie aux États-Unis, Paris, Armand Colin, 1997 Google Scholar.
9 - Ceci vient d’être entrepris dans le domaine culturel: Malaquais, Dominique et Marchal, Roland (éd.), « Vingt-cinq ans de Politique africaine. Du pourquoi et du comment », Politique africaine, 100 Google Scholar, « Cosmopolis: de la ville, de l’Afrique et du monde », 2005-2006, pp. 7-69; et Histoire et Afrique, 5, « Villes d’Afrique: circulation et expressions culturelles », sous la dir. d’Odile Goerg, 2006, pp. 9-134.
10 - Une heureuse exception antérieure: l’anthologie d’histoire urbaine de la collection « Textes essentiels » y fit dès 1992 place – la dernière – aux villes extra-européennes. Roncayolo, Marcel et Paquot, Thierry (éd.), Villes et civilisation urbaine, xviiie-xxe siècle, Paris, Larousse, 1992, XI Google Scholar, « L’urbanisation du tiers-monde », pp. 607-677. Une section était consacrée aux États-Unis, une autre à l’URSS, mais on n’y trouve mentionnées nulle part les villes ni de l’Asie, ni du monde arabe, ni de l’Amérique du Sud, pas même dans la section xi, qui ne traite que des villes de l’Afrique noire, sinon un article général de Bairoch, Paul sur « Les causes de l’explosion urbaine du tiers monde » (pp. 655-678 Google Scholar). Ce n’était pas leur faute: les travaux en ces domaines restaient rares en langue française.
11 - Goerg, Odile et De Lemps, Xavier Huetz, «La ville européenne outre-mer », in Pinol, J.-L. (dir.), Histoire de l’Europe urbaine, ii, De l’Ancien Régime à nos jours, Paris, Le Seuil, 2003, pp. 279-335 Google Scholar. Cette « découverte » de la ville outre-mer par un historien de la ville européenne tient en partie à la rencontre de spécialistes appartenant à la même université.
12 - Il y a maintenant vingt ans, l’économiste Paul Bairoch avait ouvert la voie par un ouvrage magistral mais apparemment négligé par les historiens de l’Europe: Ville et économie dans l’histoire. De Jéricho (légendairement la plus ancienne ville de l’histoire) à Mexico (ville la plus peuplée à la date de rédaction de l’ouvrage). C’était un inventaire de l’ensemble des travaux et donc du savoir consacrés à l’histoire des villes en et hors d’Occident (Paris, Gallimard, 1985). Vers la même date, un chercheur italien s’est lancé dans une entreprise analogue de comparaison urbaine mondiale ( Rossi, Pietro (dir.), Modelli di città. Strutture e funzioni politiche, Turin, Einaudi, 1987 Google Scholar). Les Français ne s’y étaient pas encore risqués.
13 - Davidson, Basil, The lost cities of Africa, Boston, Little Brown, [1959] 1970 Google Scholar (L’Afrique avant les Blancs: découverte du passé oublié de l’Afrique, Paris, PUF, 1962); Hull, Robert, African cities and towns before the European conquest, New York, W. W. Norton, 1976 Google Scholar.
14 - Le Goff Jacques, « Introduction », in ID. (dir.), La ville médiévale. Des Carolingiens à la Renaissance, Paris, Le Seuil, 1980, pp. 9-25 ( Duby, Georges (dir.), Histoire de la France urbaine, t. 2 Google Scholar).
15 - Weber, Max, La ville, Paris, Aubier/Montaigne, [1924] 1947 Google Scholar.
16 - Voir George, Pierre, La ville. Le fait urbain à travers le monde, Paris, PUF, 1952 Google Scholar.
17 - L’origine du mot vient de la juxtaposition du terme de ban (proclamation officielle d’un ordre) et de lieue, le territoire d’une lieue autour de la ville (et de ses remparts éventuels) sur lequel s’étendait le ban (en latin médiéval banleuca). La banlieue a donc d’abord une définition administrative: elle est constituée de communes autonomes mais qui sont urbanisées sous l’influence d’une ville-centre. La banlieue est un fait récent, contemporain ou postérieur à la révolution industrielle. Les relations entre la banlieue et la ville-mère sont caractérisées par la ségrégation (sociale et économique) et le desserrement, qui conduisent les activités à se déplacer vers la périphérie. Ces handicaps des banlieues, entraînant sous-équipements et manque d’unité du tissu urbain, peuvent engendrer un sentiment d’exclusion (ressenti comme exclusion de la ville-centre, en fait exclusion sociale et culturelle). Voir Merlin, Pierre et Choay, Françoise (éd.), Dictionnaire de l’urbanisme et du logement, Paris, PUF, 1998, pp. 105-114 Google Scholar.
18 - 7 564 Européens, 17 609 Indiens et 75 536 Africains, soit au total 100 709 citadins. Blue Book, Wakefield, Microform Academic Publishers, 1933 (microfilm 96995/40). En 1948, la population blanche ne représentait encore que 9 % de la population totale de la ville.
19 - C’est ce que j’ai tenté de montrer dans Coquery-Vidrovitch, Catherine, Histoire des villes d’Afrique noire des origines à la colonisation, Paris, Albin Michel, 1993, chap. 1 Google Scholar, « De la ville en Afrique. Questions d’histoire », pp. 13-46 (trad. remise à jour The history of African cities South of the Sahara. From the origins to colonization, Princeton, Mark Wiener Publ., 2005).
20 - Cette évolution commence à être bien connue à partir du xviiie siècle, avec les transformations économiques et politiques du xixe siècle précolonial: l’armement amélioré des sociétés esclavagistes côtières ou non, les guerres de conquête internes entreprises par des chefs de guerre religieux ou marchands parfois sur de très vastes espaces, notamment dans toute l’Afrique de l’Ouest, mais aussi de l’Est, en lisière des ambitions du sultanat de Zanzibar, ou au Sud avec les bouleversements politiques Nguni (naguère attribués aux Zulu de Chaka), ont rendu caduques les vieilles structures partout où elles n’avaient pas encore été ébranlées. Tout cela a favorisé un peu partout, y compris au centre de l’Afrique touché de relais en relais, la formation d’États de moins en moins embryonnaires, donc de cités capitales. Ces centres politiques ont engendré des formes urbaines conformes aux possibilités sociales et techniques des sociétés concernées.
21 - Les villes éthiopiennes (sauf quelques capitales religieuses) ont été pendant des siècles des villes itinérantes composées de tentes; elles n’en étaient pas moins des capitales regroupées autour de l’empereur pour des périodes plus ou moins longues et non des villages ou de simples campements. Voir à ce sujet Crummey, Donald, Land and society in the christian kingdom of Ethiopia: From the thirteenth to the twentieth century, Urbana, University of Illinois Press, 2000 Google Scholar.
22 - « Villes anciennes » prête à confusion; « villes précoloniales », trop vague pour quelque deux millénaires, préjuge d’un futur alors inconnu. D’où ce terme d’« autrefois » suggéré par l’historien de l’Afrique Bernard Salvaing, dans son habilitation à diriger des recherches (Paris-VII – Denis Diderot, 2005).
23 - Journal des africanistes, 74, 1-2, « Cité-État et statut politique de la ville », 2004.
24 - Holder, Gilles et Peatrick, Anne-Marie, « Cité, centre, capitale: pour une anthropologie du statut politique de la ville », Journal des africanistes, 74, 1-2, pp. 9-34 Google Scholar, ici p. 14.
25 - Ray Kea a montré que, aux xvie et xviie siècles, avant l’essor destructeur de la traite atlantique, les villes intérieures moyennes de la Côte de l’Or étaient nombreuses et peuplées (de l’ordre de 2 000 à 20 000 habitants). Ces cités-États étaient aussi des villes ouvertes, sans remparts ni enceinte, car leur prospérité reposait sur le commerce de la poudre d’or et sur la libre circulation entre tous les pôles du réseau: de la ville à la campagne environnante, et aussi de ville à ville, et même de ville à port, où résidaient des Portugais ou des Hollandais ( Kea, Ray A., Settlements, trade and polities in the seventeenth century Gold Coast, Baltimore, The Johns Hopkins University Press, 1982 Google Scholar). Voir aussi Coquery-Vidrovitch, Catherine, « Villes africaines anciennes: une civilisation mercantile pré-négrière dans l’Ouest africain, xvie et xviie siècles », Annales ESC, 46-6, 1991, pp. 1389-1410 Google Scholar.
26 - Mcintosh, Susan Keech et Mcintosh, Roderick J., Prehistoric investigations in the region of Jenne, Mali. A study in the development of urbanism in the Sahel, Oxford, BAR, 1980 Google Scholar. Mcintosh, Susan Keech (éd.), Excavations at Jenne-Jeno, Hambarketolo, and Kaniana (Inland Niger delta, Mali), the 1981 season, Berkeley, University of California Press, 1995 Google Scholar.
27 - Meyer, Andrie, «K2 and Mapungubwe»CrossRefGoogle Scholar, et Huffman, Thomas N., «Mapungubwe and the origins of the Zimbabwean culture », in Leslie, M. et Maggs, T. (éd.), African naissance: The Limpopo valley 1000 years ago, Le Cap, South African Archaeological Society, vol. 8, 2000, respectivement, pp. 4-13 et 14-29 Google Scholar; Id., Mapungubwe: Ancient African civilizations of the Limpopo, Johannesburg, Witwatersrand University Press, 2005.
28 - Mcintosh, Roderick J., « Clustered cities of the Middle Niger, alternative routes to authority in Prehistory », in Anderson, D. et Rathbone, R., Africa’s urban past, Oxford, James Currey, 2000, pp. 19-35 Google Scholar; et Mcintosh, Susan (éd.) Beyond chiefdoms: Pathways to complexity in Africa, Cambridge, Cambridge University Press, 1999 CrossRefGoogle Scholar.
29 - Vansina, Jan, The children of woot: A history of the Kuba peoples, Madison, The University of Wisconsin Press, 1978 Google Scholar.
30 - Thornton, John, «Demography and history in the kingdom of Kongo, 1550-1750 », Journal of African history, 18, 4, 1977, pp. 507-530 CrossRefGoogle Scholar; et Id., The kingdom of Kongo. Civil war and transition, 1641-1718, Madison, The University of Wisconsin Press, 1983. Voir le commentaire du même auteur sur le réseau internet H-Africa, 24 octobre 2004, dans Urbanization in Africa, 1500-1700, <http://h-net.msu.edu>.
31 - Mworoha, Émile, Peuples et rois de l’Afrique des Grands Lacs, Paris-Bujumbura, Nouvelles Éditions africaines, 1977 Google Scholar; Oliver, Roland, « Ancient capital sites of Ankole », Uganda Journal, 23, 1959, pp. 51-64 Google Scholar, a repéré grâce à l’archéologie les « villes-capitales » successives de l’Ankole, du xvie au xixe siècle.
32 - Vansina, Jan, Le Rwanda ancien: le royaume nyiginya, Paris, Karthala, 2001 Google Scholar.
33 - Celle-ci présente l’avantage d’avoir été plus anciennement décrite par des voyageurs européens ( Chrétien, Jean-Pierre, « Les capitales royales de l’Afrique des grands lacs peuvent-elles être considérées comme des villes? », Journal des africanistes, 74, 1-2, 2004, pp. 277-298 Google Scholar).
34 - Polet, Jean, « L’émergence de la ville en Afrique sub-saharienne », in Bazzana, A. et Bocoum, H. (dir.), Du Nord au Sud du Sahara. Cinquante ans d’archéologie française, Paris, Sépia, 2004, pp. 249-259 Google Scholar.
35 - Voir le bilan de nos connaissances sur les villes yoruba dans C. Coquery-Vidrovitch, Histoire des villes d’Afrique noire…, op. cit., pp. 171-182 et 252-263.
36 - Pour une critique de cette vision dépassée, voir Nurse, Derek et Spear, Thomas, The Swahili: Reconstructing the history and language of an African society, 800-1500, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, 1985 CrossRefGoogle Scholar; et aussi Willis, Justin, Mombasa, the Swahili and the making of the Mijikenda, Oxford, Oxford University Press, 1993 CrossRefGoogle Scholar.
37 - Même lorsque l’islam fut vraiment dominant, comme à l’époque du sultanat de Zanzibar en Afrique orientale, les centres urbains constituèrent dans l’espace swahili des arènes culturelles, politiques et économiques éminemment complexes. Le premier à l’analyser fut Glassman, Jonathon, Feasts and riots. Revelry, rebellion, and popular consciousness on the Swahili coast, 1856-1888, Portsmouth, Heinemann, 1995 Google Scholar.
38 - Ils occupèrent aussi, eux et leurs descendants, des zones entières de l’arrière-pays mozambicain sous le nom de prazos (voir Isaacman, Allen, The tradition of resistance in Mozambique: The Zambesi valley, 1850-1921, Berkeley, University of California Press, 1976 Google Scholar); ils essaimèrent également dans l’arrière-pays angolais.
39 - Si les traites négrières existaient depuis longtemps en Afrique, elles connurent une accélération internationale et une expansion interne inégalées à partir de la seconde moitié du xviiie siècle et tout au long du xixe siècle. Le sultanat négrier de Zanzibar installa son hégémonie à partir de la côte orientale dès le xviiie siècle; la traite atlantique, qui avait démarré en flèche avec l’introduction des plantations de canne à sucre au Brésil à partir du milieu du xviie siècle, connut son apogée (légal puis de contrebande) entre 1760 et 1840. Enfin, la traite trans-saharienne, endémique depuis les empires médiévaux du Soudan occidental, connut un regain à l’ouest avec les grands jihads précoloniaux du xixe siècle renforcés, à l’est, par la militarisation en Égypte et dans le Bahr el Ghazal (voir Pétré-Grenouilleau, Olivier, Les traites négrières. Essai d’histoire globale, Paris, Gallimard, 2004 Google Scholar).
40 - Comaroff, Jean et Comaroff, John, Of revelation and revolution: Christianity, colonialism, and consciousness in South Africa, Chicago, The University of Chicago Press, 1991, 2 volCrossRefGoogle Scholar., l’ont étudié pour les Tswana du XIXe siècle précolonial. Voir aussi Comaroff, Jean, Body of power, spirit of resistance: The culture and history of a South African people, Chicago, The University of Chicago Press, 1985 Google Scholar.
41 - Voir, sur les citadins créoles de Luanda, Miller, Joseph, Way of death. Merchant capitalism and the Angolan slave trade, 1730-1830, Madison, The University of Wisconsin Press, 1988, chap. 8 Google Scholar et 9; Martin, Phyllis, « Family strategies in nineteenth century Cabinda », Journal of African history, 28, 1, 1987, pp. 65-86 CrossRefGoogle Scholar; Mark, Peter, Portuguese style and Luso-African identity. Precolonial Senegambia, sixteenth-nineteenth centuries, Bloomington, Indiana University Press, 2002 Google Scholar; Pasquier, Roger, Le Sénégal au milieu du xixe siècle. La crise économique et sociale, Thèse de Doctorat d’État, Université Paris-IV, 1987, 7 volGoogle Scholar.; Diouf, Mamadou, Histoire du Sénégal: le modèle islamo-wolof et ses périphéries, Paris, Maisonneuve & Larose, 2001 Google Scholar; Bonnardel, Régine, «1789: le Cahier de Doléances des Saint-Louisiens (Sénégal). Mythe et réalité », in Esclavage, colonisation, libérations nationales, Paris, L’Harmattan, 1990, pp. 51-60 Google Scholar; Goerg, Odile, Pouvoir colonial, municipalités et espaces urbains: Conakry-Freetown des années 1880 à 1914, Paris, L’Harmattan, 1997, 2 volGoogle Scholar.; Austen, Ralph et Derrick, Jonathan, Middlemen of the Cameroon rivers: The Duala and their hinterland, ca. 1600-ca. 1960, Cambridge, Cambridge University Press, 1999 CrossRefGoogle Scholar. Sur les Afro-Brésiliens, voir, entre autres, Da Cunha, Manuela Carneiro, Negros, estrangeiros: Os escravos libertos e sua volta à Africa, São Paolo, Nobel Edusp, 1986 Google Scholar.
42 - Cette « blancheur » de la ville résultait de l’ordre colonial, qui interdisait l’accès de la colonie du Cap aux Noirs autochtones. Cette mesure ne résista pas aux besoins de main-d’œuvre nés des découvertes minières de la fin du siècle.
43 - Chantier ferroviaire comme Nairobi ou ports accrochés sur un village comme Dakar, Cotonou ou Conakry.
44 - Port comme Mombasa, lieu de transbordement comme les « ports » du désert (Tombouctou, Djenné et surtout Mopti sur le Niger) ou carrefours de voies fluviales et/ou routières comme Kayes ou Bobo-Dioulasso, capitales politiques anciennes comme Ouagadougou ou Kampala, ou marchés interrégionaux comme Léopoldville (Kinshasa) ou Brazzaville.
45 - Auparavant, plusieurs géographes avaient consacré une partie de leur travail à l’historique de la ville étudiée, et Balandier, Georges avait fait œuvre de précurseur avec Sociologie des Brazzavilles noires, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, [1955] 1985 Google Scholar.
46 - Kipré, Pierre, Villes de Côte-d’Ivoire, 1893-1940, Abidjan, Nouvelles Éditions africaines, 1985 Google Scholar.
47 - Cooper, Frederick, Colonialism in question. Theory, knowledge, history, Berkeley, University of California Press, 2005 Google Scholar.
48 - Sophie Dulucq a étudié les investissements urbains coloniaux en Afrique de l’Ouest, très supérieurs aux investissements dans les campagnes malgré les assertions contraires ( Dulucq, Sophie, La France et les villes d’Afrique noire francophone. Quarante ans d’intervention (1945-1985), Paris, L’Harmattan, 1997 Google Scholar).
49 - Cooper, Frederick, On the African waterfront: Urban disorder and the transformation of work in colonial Mombasa, New Haven, Yale University Press, 1987 Google Scholar. Il existe de nombreuses études sur la prolétarisation des mineurs, qui intervint en Afrique du Sud dès le dernier tiers du xixe siècle. Il n’y a guère aujourd’hui de voie ferrée africaine qui n’ait donné l’occasion d’une étude de cas analysant la prolétarisation des cheminots et son rôle dans les villes gares principales: la plupart de ces travaux sont de langue anglaise. La meilleure étude de cas régionale est celle de Lakroum, Monique, Chemins de fer et réseaux d’affaires en Afrique occidentale: le Dakar-Niger (1883-1960), Thèse de Doctorat d’État, Université Paris-VII – Denis Diderot, 1987 Google Scholar.
50 - Pierre Kipré, déjà cité, fut le premier historien à l’aborder. Le seul autre travail d’envergure fut initié par une équipe de politologues et d’anthropologues: Le Bris, Émile, Le Roy, Étienne et Leimdorfer, François (éd.), Enjeux fonciers en Afrique noire, Paris, ORSTOM/Karthala, 1982 Google Scholar.
51 - Mann, Kristin, «Women land property, and the accumulation of wealth in early colonial Lagos », Signs, 16, 4, 1991, pp. 682-706 CrossRefGoogle Scholar.
52 - Comme celles de Picon-Loizillon, Sophie, Nairobi 1899-1939. Histoire de la création d’une ville coloniale et étude de la vie économique et sociale de la population blanche, Thèse de Doctorat, Université Paris-VII Google Scholar – Denis Diderot, 1985, de Andriananjanirina-Ruphin, Solange, Histoire de la ville de Zanzibar, Thèse de Doctorat, Université Paris-VII Google Scholar – Denis Diderot, 1993, ou de Sotindjo, Sébastien, Cotonou, l’explosion d’une capitale économique (1945-1985), Thèse de Doctorat, Université Paris-VII Google Scholar – Denis Diderot, 1995. Il faut y ajouter l’étude de Jimenez, Sylvie, Histoire du Plateau d’Abidjan (1930-1960), Mémoire de DEA, Université Paris-VII – Denis Diderot, 1983, qui en a reconstitué par le menu l’histoire foncièreGoogle Scholar.
53 - Child, Harold, The history and extent of recognition of tribal laws in Rhodesia, Salisbury, Ministère des Affaires intérieures, 1976 Google Scholar.
54 - Hanson, Holly Elizabeth, Landed obligation. The practice of power in Buganda, Portsmouth, Heinemann, 2004 Google Scholar; White, Luise, The comforts of home: Prostitution in colonial Nairobi, Chicago, The University of Chicago Press, 1990 CrossRefGoogle Scholar, avait déjà abordé le problème à propos des prostituées de Nairobi.
55 - Fourchard, Laurent, De la ville coloniale à la cour africaine. Espaces, pouvoirs et sociétés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, Haute Volta, fin xixe siècle-1960, Paris, L’Harmattan, 2001 Google Scholar.
56 - Crouzet-Pavan, Élisabeth, « Sopre le acque salse ». Espaces, pouvoirs et société à Venise à la fin du Moyen Âge, Rome, Istituto storico italiano per il Medio Evo/École française de Rome, 1992, 2 volGoogle Scholar.
57 - Wright, Gwendolyn, The politics of design in French colonial urbanism, Chicago, The University of Chicago Press, 1991 (Maroc, Madagascar et Indochine)Google Scholar.
58 - Vacher, Hélène, Projection coloniale et ville rationalisée. Le rôle de l’espace colonial dans la constitution de l’urbanisme en France, 1900-1931, Aalborg, Aalborg University Press, 1997 Google Scholar; Morton, Patricia A., Hybrid modernities: Architecture and representation at the 1931 colonial exposition, Cambridge, MIT Press, 2000 Google Scholar.
59 - Nativel, Didier, Maisons royales, demeures des Grands. L’inscription de la réussite sociale dans l’espace urbain de Tananarive au xixe siècle, Paris, Karthala, 2005 Google Scholar.
60 - Outre le riche fonds « Voyages en Afrique » offert par la bibliothèque numérique Gallica de la BNF, voir le site <http://imagesdupasse.free.fr>, ouvert en mai 2006 avec une nouvelle livraison d’images du passé de Dakar, Bamako, Lomé, Cotonou, etc.
61 - O. Goerg, Pouvoir colonial, municipalités…, op. cit. La gestion urbaine est aussi étudiée par Adrien Benga, Pouvoir central et pouvoir local. La gestion municipale à l’épreuve: Rufisque, Sénégal (1924-1964), Thèse de Doctorat, Université Paris-VII – Denis Diderot, 1995.
62 - Amin, Samir, L’accumulation à l’échelle mondiale. Critique de la théorie du sous-développement, Paris-Dakar, Anthropos/IFAN, 1970 Google Scholar.
63 - Sur le syndrome sanitaire et ses liens avec l’urbanisme colonial, voir call, John W., « Anglo-Indian medical theory and the origin of segregation in West Africa », American historical Review, 91, 2, 1986, pp. 307-335 Google Scholar; Curtin, Philip, « Medical knowledge and urban planning in Tropical Africa », American historical Review, 90, 3, 1985, pp. 594-613 CrossRefGoogle Scholar (sur Accra); Cohen, William, « Malaria and French imperialism », Journal of African history, XXIV, 1, 1983, pp. 23-36 CrossRefGoogle Scholar; O. Goerg, Pouvoir colonial, municipalités…, op. cit.; Swanson, W. Maynard, «The sanitation syndrome: Bubonic plague and urban native policy in the Cape colony, 1900-1909 », Journal of African history, XVIII, 3, 1977, pp. 387-410 CrossRefGoogle Scholar; Frankel, Stephen et Western, John, « Pretext or prophylaxis? Racial segregation and malarial mosquitos in a British colony: Sierra Leone », Annals of the Association of American geographers, 78, 2, 1988, pp. 211-228 CrossRefGoogle Scholar; Gale, Thomas S., « The history of British colonial neglect of traditional African cities », African urban studies, 5, 1979, pp. 11-24 Google Scholar; Id., « Segregation in British West Africa », Cahiers d’études africaines, xx, 4, 1980, pp. 495-507 (sur Lagos); Betts, Raymond F., «The problem of the Medina in the urban planning of Dakar, Senegal », African urban notes, 4, 3, 1969, pp. 5-15 Google Scholar; Id., « The establishment of the Medina in Dakar, Senegal, 1914 », Africa, 41, 2, 1971, pp. 143-152; M’bokolo, Elikia, « Peste et société urbaine à Dakar: l’épidémie de 1914 », Cahiers d’études africaines, XXII, 1-2, 1982, pp. 13-46 CrossRefGoogle Scholar.
64 - Voir, sur le contrôle colonial exercé sur la ville minière de Lubumbashi, Hanretta, Sean, « Spaces in the discourses on the Elisabethville mining camps: 1923 to 1938 », in Bernault, F. (dir.), Enfermement, prison et châtiments en Afrique: du xixe siècle à nos jours, Paris, Karthala, 1999, pp. 305-336 Google Scholar.
65 - Coquery-Vidrovitch, Catherine, « Ville coloniale et histoire des Africains », Vingtième siècle. Revue d’histoire, 20, 1988, pp. 49-73 CrossRefGoogle Scholar.
66 - Sandbrook, Richard, The politics of basic needs. Urban aspects of assaullting poverty in Africa, Londres, Heinemann, 1982 Google Scholar.
67 - Stren, Richard E., White, Rodney R. et Coquery, Michel (éd.), Villes africaines en crise. Gérer la croissance urbaine au sud du Sahara (Côte-d’Ivoire, Kenya, Nigeria, Soudan, Sénégal, Tanzanie, Zaïre), Paris, L’Harmattan, [1989] 1993 Google Scholar.
68 - Iliffe, John, The African poor: A history, Cambridge, Cambridge University Press, 1987 CrossRefGoogle Scholar.
69 - Il y a plus d’Européens, et d’une façon générale, de Blancs résidant aujourd’hui dans les villes africaines (par exemple, il y a peu encore à Abidjan) qu’au plus fort de l’expansion coloniale.
70 - C’est bien ce que montre P. Kipré, Les villes de Côte-d’Ivoire…, op. cit. Voir aussi C. Coquery-Vidrovitch, « Ville coloniale… », art. cit.
71 - L. Fourchard, De la ville coloniale…, op. cit.
72 - F. Bernault, Démocraties ambiguës…, op. cit.
73 - Voir Bancel, Nicolas, Entre acculturation et révolution: les mouvements de jeunesse et les sports dans l’évolution politique et institutionnelle en AOF (1945-1960), Thèse de Doctorat, Université Paris-I/Université Paris-XI, 1999, 3 volGoogle Scholar.
74 - Sur la genèse de cette violence politique urbaine, avec les émeutes des 15-20 février 1959 à Brazzaville, voir Coquery-Vidrovitch, Catherine, « Gestion urbaine et décolonisation en Afrique noire française », in Ageron, C.-R. et Michel, M. (éd.), L’Afrique noire française, l’heure des indépendances, Paris, CNRS Éditions, 1992, pp. 71-86 Google Scholar.
75 - Eno, Omar A., « Somalia’s city of the Jackals. Politics, economy and society in Mogadishu, 1991-2003 », in Salm, S. J. et Falola, T. (éd.), African urban spaces in historical perspective, Rochester, University of Rochester Press, 2005, pp. 365-379 Google Scholar (Jackal est le mot somali pour « chef de guerre »).
76 - Voir Florence Bernault, « The political shaping of sacred locality in Brazzaville, 1959-1997 », in Africa’s urban past, op. cit., pp. 283-302, et sa version française: « Archaïsme colonial, modernité sorcière et territorialisation du politique à Brazzaville, 1959-1995 », Politique africaine, 72, 1998, pp. 34-50; Bazenguissa, Remy, Les voies du politique au Congo: essai de sociologie historique, Paris, Karthala, 1997 Google Scholar.
77 - Gondola, Didier, Villes miroirs: migration et identités urbaines à Brazzaville et Kinshasa, 1930-1970, Paris, L’Harmattan, 1996 Google Scholar.
78 - Jewsiewicki, Bogumil, A Congo chronicle. Patrice Lumumba in urban art, New York, Museum for African Art, 1999 Google Scholar.
79 - Martin, Phyllis, Loisirs et société à Brazzaville pendant l’ère coloniale, Paris, Karthala, 2005 Google Scholar.
80 - L. White, The comforts of home…, op. cit.
81 - Voir l’inventaire que j’en ai fait dans Coquery-Vidrovitch, Catherine, « The process of urbanization in Africa. From the origins to the beginning of independence. An overview paper », African studies Review, 34, 1, 1991, pp. 1-98 CrossRefGoogle Scholar.
82 - Rakodi, Carole (éd.), The urban challenge in Africa. Growth and management of its large cities, Tôkyô-New York-Paris, United Nations University Press, 1997 Google Scholar.
83 - Sassen, Saskia, Cities in a world economy, Thousands Oaks, Pine Forge Press, 1994 Google Scholar.
84 - Bayart, Jean-François, « L’Afrique dans le monde: une histoire d’extraversion », Critique internationale, 5, 1999, pp. 97-120 CrossRefGoogle Scholar. J’ai défendu de façon analogue, en historienne, cette idée des incidences d’une histoire longue de colonisations successives du continent, depuis l’Égypte ptolémaïque jusqu’au xxe siècle: Coquery-Vidrovitch, Catherine, « De la périodisation en histoire africaine. Peut-on l’envisager? À quoi sert-elle? », Afrique et histoire, 2004, 2, pp. 31-66 Google Scholar.
85 - Dulucq, Sophie et Goerg, Odile, « Le fait colonial au miroir des colonisées. Femmes, genre et colonisation: un bilan des recherches en histoire de l’Afrique sub-saharienne (1950-2003) », in Hugon, A. (éd.), Histoire des femmes en situation coloniale, Afrique et Asie, xxe siècle, Paris, Karthala, 2004, pp. 43-70 Google Scholar. Voir aussi Coquery-Vidrovitch, Catherine, z« Des femmes colonisées aux femmes de l’indépendance, ou du miséra-bilisme au développement par les femmes: approche historique », in Locoh, T. (éd.), « De la “condition des femmes” à l’emprise du genre en Afrique », Cahiers de l’Ined, 159, à paraîtreGoogle Scholar.
86 - Par exemple: Geiger, Susan, Tanu Women: Gender and culture in the making of Tanganyikan nationalism, 1955-1965, Portsmouth Heinemann, 1997 Google Scholar; Schmidt, Elizabeth, Mobilizing the masses: Gender, ethnicity, and class in the nationalist movement in Guinea, 1939-1958, Portsmouth, Heinemann, 2005 Google Scholar. Citons néanmoins: Modic, Elizabeth Kate, Song, performance, and power: The Ben Ka Di Women’s Association in Bamako, Mali, Ph. D., Indiana University, 1996 Google Scholar.
87 - Robertson, Claire, Sharing the same bowl. A socio-economic history of women and class in Accra, Bloomington, Indiana University Press, 1984 Google Scholar; White, Frances, Sierra Leone’s settler women trader: Women on the Afro-European frontier, Ann Arbor, The University of Michigan Press, 1987 Google Scholar (sur les femmes Krio de la Sierra Leone).
88 - Cordonnier, Rita, Femmes africaines et commerce. Les revendeuses de tissu de la ville de Lomé (Togo), Paris, L’Harmattan, 1987 Google Scholar.
89 - House-Midamba, Bessie et Ekechi, Felix K. (éd.), African market women and economic power. The role of women in African economic development, Westport-Londres, Greenwood Press, 1995 Google Scholar.
90 - Voir, par exemple, Miller, Joseph, Way of death. Merchant capitalism and the Angolan slave trade, 1730-1830, Madison, The University of Wisconsin Press, 1988 Google Scholar, chap. 8 et 9.
91 - Jalloh, Alusine et Falola, Toyin (éd.), Black business and economic power, Rochester, Rochester University Press, 2002 Google Scholar.
92 - Voir Trefon, Theodore (éd.), Reinventing order in the Congo: How people respond to State failure in Kinshasa, New York, Zed Books, 2004 Google Scholar.
93 - Mbembe, Achille, « Les pervers du village: sexualité, vénalité et déréliction en postcolonie », Africultures <www.africultures.com>; en partenariat avec Le Messager de Douala (Cameroun) du 9 mars 2006 Google Scholar.
94 - À propos de Johannesburg, vient de paraître sur ce thème un numéro spécial de Public culture. Society for transnational cultural studies, 16, 3, « Johannesburg, the elusive metropolis », 2004, coordonné par Achille Mbembe et Sarah Nuthall.
95 - Cf. Otayek, René et alii (éd.), Afrique: les identités contre la démocratie?, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube/IRD, 1999 Google Scholar. Sur Dar-es-Salaam: Burton, Andrew (éd.), The urban experience in Eastern Africa, c. 1750-2000, Nairobi, British Institute in Eastern Africa, 2002 Google Scholar.
96 - Fourchard, Laurent, « Lagos and the invention of juvenile delinquency in Nigeria, 1920-1960 », Journal of African history, 47, 1, 2006, pp. 93-137 Google Scholar.
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98 - Fourchard, Laurent et Olawale, Isaac Albert (éd.), Sécurité, crime et ségrégation dans les villes d’Afrique de l’Ouest du xixe siècle à nos jours, Paris-Ibadan, Karthala/IFRA, 2003 Google Scholar; Comaroff, Jean et Comaroff, John L. (éd.), Millennial capitalism and the culture of neoliberalism, Durham, Duke University Press, 2001 CrossRefGoogle Scholar.
99 - Politique africaine, 79, « Pouvoirs sorciers », 2000, coordonné par Bernault, Florence et Tonda, Joseph; Geshiere, Peter, Sorcellerie et politique en Afrique: la viande des autres, Paris, Karthala, 1995 Google Scholar.
100 - White, Luise, Speaking with vampires: Rumor and history in colonial Africa, Berkeley, University of California Press, 2000 Google Scholar.
101 - Corten, André et Mary, André (éd.), Imaginaires politiques et pentecôtismes: Afrique-Amérique latine, Paris, Karthala, 2001 Google Scholar; Asamoah-Gyadu, Jonhson-Kwabena, African charismatics: Current developments within independent indigenous Pentecostalism in Ghana, Leyde, E. J. Brill, 2005 Google Scholar.
102 - « Africa’s urban past », School of Oriental and African studies, University of London, 1996; l’ouvrage du même nom (voir supra n. 28) avait sélectionné dix-sept communications sur les cent quatre présentées.
103 - Falola, Toyin et Salm, Steven J. (éd.), Nigerian cities, Trenton-Asmara, Africa World Press, 2004 Google Scholar; Id. (éd.), Globalization and urbanization in Africa, Trenton-Asmara, Africa World Press, 2004; Id. (éd.), African urban spaces in historical perspective, Rochester, University of Rochester Press, 2005; Id. (éd.), Urbanization and African cultures, Durham, Carolina Academic Press, 2005.
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105 - Harries, Patrick, « Histoire urbaine de l’Afrique du Sud: nouveaux axes de réflexion », Le mouvement social, 204, 2003, pp. 17-33 Google Scholar.
106 - Notamment historiens et politologues du Centre d’études d’Afrique noire, de Bordeaux, avec les historiens de l’Université de Stollenbosh et la School of Architecture and Planning de l’Université du Witwatersrand.
107 - Citons au moins trois livres importants sur Johannesburg: Beal, Jo, Crankshaw, Owen et Parnell, Susan, Uniting a divided city: Governance and social exclusion in Johannesburg, Londres, Sterling, Earthscan Publications, 2002 Google Scholar; Tomlinson, Richard et alii, Emerging Johannesburg. Perspectives on the postapartheid city, Londres, Routledge, 2003 Google Scholar; Beavon, Keith, Johannesburg. The making and shaping of the city (1886-2003), Pretoria-Leyde, University of South Africa Press/Koninklijke Brill, 2004 Google Scholar.
108 - Mbembe, Achille, « Writing the world from an African metropolis », Public culture, 16, 2003, pp. 347-372, ici p. 353 Google Scholar.
109 - Ibid., p. 366.
110 - ID., « Existe-t-il un modèle sud-africain? », Africultures, <www.africultures.com>, en partenariat avec Le Messager de Douala du 1er mars 2006.
111 - Simone, Abdoumaliq, For the city yet to come. Changing African life in four cities, Londres-Durham, Duke University Press, 2004 CrossRefGoogle Scholar (Pikine au Sénégal, Winterveld en Afrique du Sud, Douala au Cameroun, et Jidda en Arabie Saoudite); et surtout Neuwirth, Robert, Shadow cities: A billion squatters, a new urban world, Londres-New York, Routledge, 2005 Google Scholar. Voir aussi Bryceson, Deborah et Potts, Deborah, African urban economies: Viability, vitality or vitiation?, Basingstoke, Palgrave Macmillan, 2005 Google Scholar.
112 - Leimdorfer, Françcis et Marie, Alain (éd.), L’Afrique des citadins. Sociétés civiles en chantier (Abidjan, Dakar), Paris, Karthala, 2003 Google Scholar.
113 - « Youth in Eastern Africa: Past and present perspectives », Institut français de recherche en Afrique, Nairobi, 28-30 juin 2006 (48 communications).
114 - Jewsiewicki, Bogumil, « Pour un pluralisme épistémologique en sciences sociales », Annales HSS, 56-3, 2001, pp. 625-641 Google Scholar.
115 - D. MALAQUAIS et R. MARCHAL, « Cosmopolis… », art. cit., p. 8.
116 - À la différence des épidémies de maladies infectieuses, qui finissent (comme la peste) par prendre fin en raison de l’immunisation progressive des populations les plus résistantes, le SIDA (maladie immuno-dépressive) ne peut pas disparaître de lui-même.
117 - On parle désormais d’aire urbaine, de région urbaine ou encore d’urban sprawl ( Ghorra-Gobin, Cynthia, « Présentation »,Vingtième siècle. Revue d’histoire, 81, 1, « Révolution urbaine et mondialisation », 2004, pp. 3-5 Google Scholar).