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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Trois études sur le Nébrasia sont ici rassemblées par le hasard. La première est un roman autobiographique. La seconde, une biographie « historique », pure de toute fiction. La troisième est une biographie romancée. Nuances. Simples nuances. Car il y a moins de différences que l'on ne pourrait croire à première vue entre ces trois méthodes d'approche et d'exploration du passé. « Et mon tout », pourrait-on dire en style de charade, c'est le Nébraska tout entier, ressuscité, peint par lui-même, dans le temps depuis 1860 jusqu'à nos jours, et dans l'espace depuis la « côte » où abordaient, venues des lacs* les vagues d'immigrants successifs : bullwhackers, pioneers, kinkaiders, aux noms sonores comme des claquements de fouet, trappeurs, chercheurs d'or, chicanous, prostituées, prédicants, skypilets, en mal d'amour, de procès, de richesses ou de ciel, jusqu'à la mouvante « frontière » que ces hommes rudes franchissaient parfois pour s'enfoncer plus loin, toujours plus loin, dans l'inconnu.
page 314 note 1. La première de oes études a pour litre : My Antonio. C'est un roman de Villa Cather publié en 1918, mais qui fait, suite à deux romans iplus anciens : O Pioneers, 1913, et Song of the Lark, 1915. La seconde est une biographie de son père, par Marie Sandoz, qui a pour titre : Old Jules, et qui a reçu un prix littéraire en 1935. La Iroisième est un livre tout récent, de Clyde Davis, paru pendant ta guerre en 1941.