Hostname: page-component-cd9895bd7-mkpzs Total loading time: 0 Render date: 2024-12-26T03:45:10.248Z Has data issue: false hasContentIssue false

Les origines du patriciat urbain: Henri Pirenne s'est-il trompé?*

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Extract

Les études sur l'origine de la classe dirigeante des villes du moyen âge, ce curieux patriciat urbain, sont très peu avancées on France : le seul pays où l'on ait fait des recherches importantes sur ce sujet est l'Allemagne ; pour l'Italie, les documents, nombreux, n'ont pas donné lieu à des études de caractère général : les articles , parus dans cette revue, sur Venise et Gênes, si intéressants soient-ils, ne conslituent que des travaux d'approche.

J'ai essayé de résoudre le problème pour Arras, où des documents littéraires donnent — comme à Florence — des lumières particulières. A leur étude, j'ai senti mes idées se transformer. J'avais été, comme beaucoup, enchanté par la simple et limpide clarté des synthèses de Pirenne, de ces livres si beaux qu'ils avaient éveillé en moi, il y a quinze ans, le désir d'apporter ma contribution à l'histoire sociale.

Type
Débats et Combats
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1946

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

1

Je ne voudrais pas que l'on pût penser à une polémique quelconque entre M. Espinas et moi-mêmo. Rien ne serait plus éloigné de la vérité. Je m'excuse à l'avance du caractère schématique de ces pages : petit article sur un grand sujet. Les références ne peuvent non plus être très nombreuses : elles prendront place ailleurs.

References

page 143 notes 2. P. 153.

page 144 notes 1. Fait curieux, toute: les foires — ces rendez-vous de marchands, par définition — coïncident, avec des l'êtes religieuses locales. La foire de Cliâlons est connue depuis l'an 963 : elle se tenait en août, à la ifête de saint Meminie. Le rédacteur des Gestes des Evêques de Cambrai se réjouit de la foire qui se tient a l'occasion de la Saint-Géry, et qui donne une illustration notable à sa ville. A peina est-il besoin de noter la foire de Saint-Denis, connue à l'époque mérovingienne. L'abbaye y était-elle étrangère ?

page 144 notes 2. Pour ces dernières villes, v. le volume connu d'EL. Chap, Les villes de foires de Champagne.

page 144 notes 3. Von Klocke, (F.), Patriziat und Stadtadel im alten Soest, Lubeck, 1927.Google Scholar

page 145 notes 1. Voir l'article de Luzzato, paru ici même, janvier 1937.

page 145 notes 2. Voir l'article de Sayous, paru ici même, juillet 1937.

page 145 notes 3. Lopez, (Roberto), Benedetto Zacharia, Messine et Milan, 1037.Google Scholar

page 145 notes 4. Pour Florence, bibliographie dispersée, abondante et. ‘ de valeur inégale.. Voir, p. ex., Salv, Magnati e popolani di Firenze dal 1980 ni f2!)ï (Inslitujo Superiore di Firenze, 1926).

page 145 notes 5. Pour Sienne, se défier beaucoup de Ei.. Roon-Basseumvn, Van, Sienischc Handehgesellschaften des XIII Jahrdt, Mannheim-Leipzig, 1912.Google Scholar V. Oiut, (M.), I, Rothschild del Ducento, la, gran tavola di Orlando Bonsignori, Bull. Sencse di Storia Patria, N. S., VI, iç 35, p. 103143.Google Scholar Pour Luccjues, v. Mmor. Bibl. F.coJe rfes Chartes, 1930, p. 101.

page 145 notes 6. G. Pour Tournai, v. les travaux de Paul Rolland, cités par M. Espinas.

page 145 notes 7. Het geutsche Stadspatriciaat, Anvers, 1938.

page 146 notes 1. Je reproduis l'opinion de Veug, Luttes sociales à Liège, XIIIe-Xsiècle, Bruxelles, 1943.

page 146 notes 2. Liibeck, Pour, Rome, v. (Fritz), Hansische Beitriige znr deulschen Wirtschajl Breslau, 1928.Google Scholar

page 146 notes 3. ill y a, an Xe siècle, une duchesse de (Josse-Brissac dont K> père était un va-nu-pied enrichi par le commerce.

page 146 notes 4. Ples (.fohan), L'émigration de la campagne à la ville libre de Florence au Xe siècle, Copenhague, i g î i . et Dàvidsohn, II, 438-439.

page 147 notes 1. II serait, du reste, exce.sssif de penser que l'an 900 vit une Europe pacifiée ; les Normands continuèrent à s'agiter et tes Hongrois firent, de terribles ravages. La lecture de Flodoard donne l'impression d'une relative tranquillité à partir de 960 environ.

page 147 notes 2. On sait que le mot « bourgeois » ne semble guère exister avant le milieu du xie siècle.