Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Le culte de Notre-Dame de Guadalupe est un des aspects caractéristiques et des plus vivants du catholicisme mexicain : d'innombrables images de la Guadalupana, encadrées aux couleurs nationales, ornent les églises, maisons et boutiques, même les autobus ou les taxis. Au Nord de Mexico, le sanctuaire du Tepeyac où la tradition place les apparitions de 1531, s'affirme un des hauts lieux de la Nation : le 12 décembre, anniversaire du miracle, des Indiens venus du pays entier dansent en l'honneur de la Vierge sur le parvis de la basilique. D'où sur les routes ces extraordinaires cortèges de pèlerins, chantant des cantiques, couvrant à pied jusqu'à 300 km, sous un soleil écrasant; les hommes se relaient pour porter la statue de la Vierge en tête de la colonne, suivent les femmes chargées d'enfants et de provisions, tout un peuple en marche passe la nuit dans les champs et se grossit de cohortes nouvelles de fidèles à chaque traversée de village ; des ambulances du service de santé suivent à l'arrière-garde et recueillent les malades.
page 366 note 1. De La Maza, Francisco, El guadulupanismo mexicano , Mexico, 1953 ; in-8°, 130 p.Google Scholar, ill. Coleccion « Mexico y lo Mexicano », n° 17.
page 367 note 1. Sur l'opposition des Franciscains, voir Ricard, R.. La conquête spirituelle du Mexique , (Paris, 1933), p. 228 Google Scholar et suiv., dont les conclusions sont d'ailleurs plus nuancées que celle du Dr. de La Maza.
page 368 note 1. Publié par Velazquez, P. F., Coleccion de documentes para la hisloria de San Luis Potosi , San Luis Potosi, 1897-1899, vol. II, p. 112–128.Google Scholar