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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Il est superflu de souligner l'importance de la démographie historique pour les études de sociologie et d'histoire économique ; elle est aujourd'hui incontestée. La méthode la plus efficace, semble-t-il, en ce domaine paraît être la monographie bornée à une ville ou à un pays bien délimité, comme l'a écrit si bien le R.P. Mois : « Seules des monographies consciencieuses, limitées à un canton rural ou aux murs d'une ville pourraient fournir, grâce à un dépouillement exhaustif et systématique de toutes les archives disponibles, une vue d'ensemble dont maints éléments pourraient se prévaloir d'être acquis à la science historique. »
1. Aleati, Giuseppe ; La popolazione di Pavia durante il dominio spagnolo, Milano, Giuffré, 1957, in-8°, 290 p.Google Scholar
1. C. M. Cipolla, « Profilo di storia demografica délia città di Pavia », in Boll. Stor. Pavese, 1943.
1. Nous résumons quelques-uns des résultats de cette enquête dans les graphiques 1 et 2. Le graphique 1 contient le nombre des baptêmes célébrés dans les paroisses qu'Aleati désigne par le sigle B (p. 44), et des mariages célébrés dans les paroisses C (p. 49). Pour l'élaboration du graphique, les lacunes des séries relevées par l'auteur ont été comblées par estimation (baptêmes de la paroisse de Santa Maria Corte Cremona estimés à 22 pour 1614 ; ceux de Sant'Eusebio à 20 pour 1697 ; les mariages de San Giovanni in Borgo à 16 pour 1596 et 1597 respectivement, et ceux de SS. Primo et Feliciano à 7 par an de 1697 à 1700. De plus, afin de pouvoir construire une courbe des mariages aussi longue et aussi parlante que possible, nous avons prolongé jusqu'en 1700 la courbe C qu'Aleati arrête en 1599. Les points marqués sur le graphique représentent les chiffres de l'ensemble de la population dont nous disposons pour les x v i e et xvne siècles. Le graphique 2 comprend : les courbes des baptêmes et des décès enregistrés dans les paroisses de groupe B (p. 44 et 54) ; les pourcentages décennaux de la mortalité de 1 à 20 ans et de 21 à 50 ans (tableau XV, p . 88-89) ; enfin, les moyennes décennales de la mortalité infantile (tableau XVIII, p. 94).