Nous souhaitons que le lecteur aborde les études regroupées sous ce titre comme les résultats d'une recherche organiquement liée. Leurs objets mêmes, le nom que nous disons « de famille » et les armoiries, ont été dans leur genèse et leur histoire étroitement associés. Au Moyen Age, les usages qu'on en a faits, pour spécifiques qu ‘ils aient été, ont répondu à la même volonté défaire reconnaître un groupe de parenté, c'est-à-dire de l'identifier et le distinguer, mais aussi de le pourvoir d'une place incontestée dans le corps social. A cette première raison de ne pas dissocier l'analyse du nom héréditaire et celle de l'héraldique familiale s'ajoute le fait qu'ils n'ont cessé de jouer l'un de l'autre.