Le récent ouvrage de Christian Bec aborde un ensemble de problèmes qui n'étaient plus évoqués depuis assez longtemps devant le public français par des travaux d'envergure. Ainsi que l'introduction et la bibliographie de cette étude le font assez nettement ressortir, les historiens américains et italiens surtout (Baron, Garin, Martines, Varese, Brucker, Rodolico, De Roover, etc.) ont accordé, depuis 1940 environ, beaucoup d'attention à la période de l'histoire florentine ici traitée . Bien que Christian Bec tienne tout à fait compte de leurs recherches, et d'une certaine façon tâche de se placer dans leur sillage, il se réclame plus directement des positions d'Y. Renouard. « Le présent travail, écrit-il, est né d'une hypothèse formulée par Y. Renouard, selon laquelle il existe un lien nécessaire entre le développement économique de Florence et l'apparition de l'Humanisme dans cette cité » (p. 11).