Cette question qui préoccupe les services sanitaires et les secours libres dès longtemps, n'a pas encore trouvé une solution absolument satisfaisante. Déjà lors de la Conférence des sociétés de la Croix-Rouge, à Genève, en 1884, des essais furent tentés sous la direction du baron de Mundy, avec de grands réflecteurs sur chariots, et il semblait à ce moment que le problème fut résolu. Mais les grands réflecteurs projettent des ombres très denses sur les portions déclives du terrain et y rendent toute recherche impossible; ils ne dispensent donc pas de l'emploi de moyens d'éclairage portatifs, surtout dans les localités accidentées. Ces appareils portatifs doivent donner une lumière assez forte pour éclairer nettement à une certaine distance, ils ne doivent pas gêner les mouvements du porteur, ils doivent donner une flamme constante, durable, ils doivent être légers, solides, d'un volume restreint, d'un mécanisme simple et sans danger et pouvoir s'alimenter avec une substance facile à se procurer. Jusqu'ici les nombreux appareils proposés n'ont que partiellement répondu au desideratum.