The rural hospital environment differs from the urban hospital environment in that there are fewer physicians available to share the workload and to help out in an emergency. When a rural physician on call for emergency writes admission orders rather than disturb the patient’s family physician, that rural physician accepts full responsibility for the patient until the patient’s physician actually examines the patient and assumes care.

On évoque souvent le diagnostic de l’hémorragie sous-arachnoïdienne chez les patients qui se présentent à l’urgence pour un mal de tête violent et soudain, mais dont l’examen physique est normal. La norme de soins de nos jours consiste à soumettre ces patients à une tomodensitométrie (TDM) sans substance de contraste suivie d’une ponction lombaire pour les TDM négatives. Cependant, comme la plupart des céphalées évaluées sont bénignes, la plupart des résultats de la TDM et de la ponction lombaire sont normaux.

Le présent article a pour but d’analyser l’impact d’un protocole diagnostique de rechange, où la ponction lombaire serait la première (et dans la plupart des cas, la seule) épreuve diagnostique effectuée chez les patients chez qui l’on soupçonne une hémorragie sous-arachnoïdienne et qui présentent ce symptôme isolé de mal de tête violent. Selon une hypothèse raisonnable, pour chaque 100 patients évalués, le protocole de «ponction lombaire en premier» nécessiterait 81 TDM de moins et seulement 9 ponctions lombaires additionnelles, comparativement à la stratégie diagnostique traditionnelle. Ces avantages demeurent stables même en variant les hypothèses à l’intérieur des limites cliniquement plausibles.

Nous croyons que ce protocole pourrait entraîner une utilisation beaucoup plus efficace des ressources en limitant le taux de morbidité additionnel, tout en offrant une précision diagnostique équivalente pour l’hémorragie sous-arachnoïdienne chez le patient à l’urgence qui répond au critère de mal de tête isolé violent et soudain.

Chaque année, 100 000 Canadiens sont hospitalisés pour des syndromes coronariens aigus (SCA) (infarctus aigu du myocarde et angine instable); un aussi grand nombre de patients sont hospitalisés pour que soit finalement «écarté» le diagnostic de SCA. Le diagnostic de SCA doit être rapide et exact afin de réduire le taux de mortalité et de prévenir la progression de l’angine instable vers un infarctus du myocarde. En même temps, on doit limiter les coûts inutiles liés au traitement de ces patients. Malheureusement, aucune épreuve ou stratégie particulières ne permettent d’identifier de façon définitive tous les patients atteints de SCA. Les unités de douleur thoracique à l’urgence, de plus en plus populaires, permettent de réduire le nombre d’hospitalisations aux unités de soins critiques en appliquant des protocoles diagnostiques intensifs au département d’urgence. Mais ces unités diminuent-elles les coûts ou ne font-elles qu’augmenter la proportion de patients soumis à des épreuves? Plutôt que de soumettre tous les patients au même processus diagnostique, les urgentologues devraient classer les patients selon leur risque parmi l’une des trois catégories suivantes : ceux dont la probabilité de SCA est faible qui nécessitent un minimum d’épreuves à l’urgence; ceux qui présentent des signes évidents de SCA et qui doivent être hospitalisés; et ceux dont la probabilité de SCA est intermédiaire et qui doivent subir différentes épreuves.

A 39-year-old Asian male presented to the ED complaining of weakness that began gradually after eating a large meal. His legs were affected more than his arms and, over 3 to 4 hours, the weakness progressed to the point that he could no longer bear weight. He also noted palpitations and tingling in both legs, but there was no headache, dizziness, diplopia, dysphagia, dysarthria or shortness of breath. On further questioning, he reported a tremor, heat intolerance, diaphoresis and palpitations, and a loss of 20 pounds over a 2-month period.

A 9-year-old girl accidentally injected her right thumb with an adult dose of epinephrine through an auto-injector syringe, delivering 0.3 mg of 1:1000 epinephrine. This injection caused immediate ischemic changes in the digit. This is the first reported case of accidental self injection by a child of an adult dose of epinephrine and its successful treatment with low-dose phentolamine simultaneously infiltrated directly into the puncture area and along the course of the digital artery. The use of phentolamine as a specific competitive alpha-adrenergic antagonist to epinephrine has been well documented in adults and animal models. This report compares the management of a pediatric case to that of all reported adult cases of accidental subcutaneous epinephrine injections. This case suggests a pattern of infiltration with low-dose phentolamine that may be the most effective form of treatment for this condition in a patient of any age.

The correct diagnosis is D. In this case, a routine electrolyte screen revealed a serum potassium of 1.7 mmol/L (normal = 3.5−5.0) and a serum phosphate of 0.39 mmol/L (0.80–1.60). Calcium, magnesium, creatine kinase and ESR (erythrocyte sedimentation rate) were normal.

Our CJEM Journal Club consists of two sections. The first, “Critically Appraised Topics,” is devoted to evidence-based reviews of specific EM-related questions. Questions will be answered by using a focused literature review and presenting the results in a CAT (Critically Appraised Topic) format. The aims of this section are to address clinical or administrative questions, to demonstrate the application of evidence-based medicine methods in answering such questions, and to accumulate a CAT database for emergency physicians.

Manure pits and silos are potentially dangerous, gas-containing confined spaces on the farm that may generate hazardous levels of hydrogen sulphide and nitrogen dioxide respectively. Although these inhalation injuries are uncommon, emergency physicians who work within transport distance of rural areas should be aware of the toxic agents involved and their acute management. This article reviews the toxicology, clinical manifestations and treatment of acute, farm-related hydrogen sulphide and nitrogen dioxide exposures.

Jusqu’à quel point la loi s’est-elle immiscée dans la pratique médicale? Les tribunaux peuvent-ils nous «obliger» à réanimer des patients lorsque nous jugeons l’intervention inutile? M. A.S., un homme âgé de 79 ans arrive difficilement à parler et à avaler à la suite de plusieurs AVC. Il a subi une trachéostomie et il ne peut exprimer ses propres souhaits. En 1998, lorsqu’il fut admis dans un hôpital de réadaptation, ses médecins rédigèrent un ordre de ne pas réanimer. Par la suite, comme l’ont rapporté les journaux, l’épouse de M. A.S. obtint une injonction «obligeant» le personnel de l’hôpital à administrer la réanimation dans le cas d’un arrêt cardiaque. Cette cause bien connue est présentement en litige devant les tribunaux du Manitoba. Qui a le dernier mot lorsque les médecins et les patients sont en désaccord? Quelles leçons doivent en tirer les médecins d’urgence? Le présent article discute des questions éthiques entourant la réanimation.

A 41-year-old man was brought to the ED after a motor vehicle crash. On presentation, he demonstrated symptoms compatible with superior vena cava (SVC) syndrome, including extreme dyspnea, face and neck cyanosis and facial swelling. A chest tube was inserted and drained large amounts of sanguineous fluid. An exploratory thoracotomy revealed an extensive tumour encasing the SVC and the hilum. Biopsy confirmed the diagnosis of T-cell lymphoma.

The most common cause of SVC syndrome is malignant disease, with bronchogenic carcinoma and lymphoma being most frequent. Review of the literature uncovered only a few anecdotal reports of traumatic SVC syndrome. There are no previous reported cases of malignant SVC syndrome presenting in association with trauma.