Published online by Cambridge University Press: 21 December 2010
Abstract. Conventional wisdom about the structure of political parties in Canada has emphasized their confederal nature. In other words (and the New Democratic party excepted), parties with identical partisan complexions at the federal and provincial levels are thought to operate in “two political worlds.” This paper argues that election campaigns are a key integrating link between parties. How they fight elections reveals extensive cross-level co-operation, particularly through shared activists (local party activists, party staff and party professionals) and technological expertise. This has the effect of shrinking the space between party cousins and forges unity between them. While there are certain obstacles to electoral collaboration, there are also incentives for these parties to work to maintain and strengthen their ties with their partisan cousin at the other level. These findings make an important contribution by directly challenging the notion that Canada's federal system has led to increasingly disentangled political parties.
Résumé. L'opinion communément admise au sujet de la structure des partis politiques au Canada a mis l'accent sur leur nature confédérale. En d'autres termes (exception faite du Nouveau Parti démocratique), on considère en général que les partis à caractère partisan identique au palier fédéral et provincial fonctionnent dans «deux mondes politiques à part». Le présent article avance que les campagnes électorales constituent un facteur d'intégration clé entre les différents niveaux d'un parti. La façon dont un parti dispute une élection révèle un haut degré de coopération entre les organisations provinciales et fédérales, surtout du fait qu'ils partagent des militants communs (militants locaux, personnel politique et professionnels du parti) et leur expertise technologique. Ce phénomène tend à rétrécir l'espace entre cousins du même parti et à bâtir l'unité d'organisation entre les deux niveaux. Même s'il y a des obstacles inévitables à la collaboration électorale, les partis cousins ont de bonnes raisons de veiller à maintenir et à renforcer leurs liens réciproques. Ces conclusions apportent une contribution importante à l'étude des partis politiques, en contestant directement l'idée que le système fédéral au Canada a encouragé les partis politiques de même allégeance à mener leurs activités de manière indépendante.