Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
A survey involving more than 129 farmers was carried out in 1998 and 1999 in Ouémé, Benin, to investigate the importance of pests and diseases as constraints to cowpea (Vigna unguiculata (L.) Walp.) production. Results indicated that in the Ouémé valley Sclerotium rolfsii Sacc. and Aphis craccivora Koch are specific concerns. Weeds such as justicia anselliana (Nees) T. Anders, Ipomoea aquatica Forsskal and Commelina erecta L. were also reported as being troublesome. On the Ouémé plateau Imperata cylindrica L. Beauv. was reported to be a major weed. Callosobruchus maculatus Fab. and Bruchidius atrolineatus Fab. may cause up to 100% loss within a few months in storage. Birds and rodents were also reported. In certain areas on the plateau, farmers have developed pest control methods based on indigenous knowledge. In the valley the population density of Eichhornia crassipes (Mart) Solms. during flooding is used by farmers to predict aphid infestation. A number of plant species used to protect cowpea were reported. In Gbékandji village, natural enemies such as Rhabdepyris sp., Evania sp., and Chelonus sp., were observed. They were rare in the valley, where farmers rely on chemical control. Farmers reported alternative hosts of cowpea pests from the families Fabaceae (eight species), Mimosaceae (two species), Ceasalpiniaceae (five species), Capparidaceae (two species) and Pontederiaceae (one species). Based on the hierarchy of constraints, sustainable integrated pest management technologies are being developed with farmers using a participatory approach.
Bien que des options de lutte existent, les ravageurs et les maladies demeurent la principale contrainte à la production du niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp.). Les problèmes phytosanitaires du niébé ont fait l'objet d'enquêtes menées en 1998 et 1999 auprès de plus de 129 paysans dans la vallée et sur le plateau du département de l'Ouémé au Sud Bénin. Les résultats montrent que dans la vallée, Sclerotium rolfsii Sacc. et Aphis craccivora Kock sont des préoccupations spécifiques. Les mauvaises herbes: Justicia anselliana (Nees) T. Anders, Ipomoea aquatica Forsskal et Commelina erecta L. y sont préoccupantes. Imperata cylindrica L. Beauv. est la plus nuisible sur le plateau. Callosobruchus maculatus Fab. et Bruchidius atrolineatus Fab. peuvent occasionner 100% de perte en quelques mois de stockage. Les oiseaux et les rongeurs ont été signalés. Dans certaines zones du plateau, des paysans ont développé des méthodes de protection basées sur des connaissances endogènes. Selon les paysans de la vallée, la densité de peuplement d'Eichhornia crassipes (Mart) Solms. pendant l'inondation permet de prédire l'infestation de pucerons. Des plantes à effet insecticide ont été signalées. Dans le village de Gbékandji, des ennemis naturels: Rhabdepyris sp., Evania sp., et Chelonus sp., etc. ont été observés. Ils étaient rares dans la vallée où l'utilisation de produits chimiques est prononcée. Les paysans ont rapporté des hôtes alternatifs des déprédateurs de niébé de la famille des Fabaceae (08 espèces), Mimosaceae (02 espèces), Ceasalpiniaceae (05 espèces), Capparidaceae (02 espèces) et Pontederiaceae (01 espèce). Se basant sur la hiérarchisation des contraintes, des méthodes participatives de mise au point de technologies durables de lutte intégrée sont en cours d'élaboration