Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Si, du fait de sa mission, la Croix Rouge connaît surtout de l'homme une image de souffrance, ses efforts, tendant à aménager pour la «victime» qu'il est un statut aussi protecteur que possible, rejoignent aujourd'hui le vaste mouvement en faveur de la protection internationale des droits de l'homme. Une telle rencontre n'a rien de fortuit. Grâce, notamment, aux Conventions de 1949, les principes humanitaires qui justifiaient l'action de l'organisation née à Genève, sont devenus du droit humanitaire, où le qualificatif employé est de moins en moins le trait distinctif d'une categorie de règies trop différentes du droit international général. Si le droit humanitaire mérite encore une place à part, c'est moins par sa nature intrinsèque, que par les méthodes utilisées pour en obtenir le respect.
page 366 note 1 Pour une étude détaillée, voir mon ouvrage: La Convention européenne des Droits de l'Homme, Paris 1964, Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence, 327 pages.
page 366 note 2 Un autre Protocole additionnel — Protocole No 4 — a été signé le 16 septembre 1963, mais n'est pas encore entré en vigueur.
page 378 note 1 Pour l'argumentation détaillée, voir mon ouvrage, op. cit., pp. 77–79.
page 378 note 2 Cf. mon article « The European Convention on Human Rights beyond the frontiers of Europe », dans The International and Comparative Law Quarterly, Octobre 1963, pp. 1206–1231.Google Scholar