Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Le droit international humanitaire, dont le but est d'atténuer les maux de la guerre, a été, dès son origine, étroitement lié aux médecins et à tous ceux dont la mission est de guérir — la plus noble des professions. En effet, ce droit a pris naissance pour parer aux insuffisances des services de santé des armées et protéger les blessés de guerre. Depuis lors, il a débordé largement ce cadre et a étendu sa sauvegarde et sa sollicitude aux diverses victimes des conflits et aussi, en temps de paix, aux victimes de la vie: les malades. Mais il y avait à sa base un élément essentiellement sanitaire, qui a subsisté dans une partie importante de ce droit, que certains appellent «droit médical».
page 197 note 1 DrSoubiran, André: Napoléon et un million de morts, Paris, 1969.Google Scholar
page 206 note 1 Rappelons que, sur le plan international, les principes de la déontologie médicale figurent dans le Serment de Genève, de 1948, établi par l'Association médicale mondiale, version révisée du Serment d'Hippocrate, et dans le Code international d'éthique médicale, qui le complète. Un projet de nouveau code est en cours d'examen à l'OMS. De plus, en 1957, le CICR, le Comité international de médecine militaire et l'OMS ont élaboré des «Règles de déontologie médicale pour le temps de guerre», et l'Association médicale mondiale des «Règles tendant à assurer le secours et les services aux blessés et aux malades en temps de conflit armé».