(1) Dans le domaine des recherches concernant le Nouveau Testament au cours des deux dernières décennies, un grand rôle a été joué par la thèse de la diversification de la christologie primitive. Contrairement à l'affirmation plus ancienne de Wilhelm Bousset sur l'origine pagano-chrétienne du titre Kyrios-Seigneur et aux théories plus anciennes sur l'évolution dialectique du jeune christianisme soutenues par l'ecole de Töbingen, il est symptomatique pour la situation actuelle qu'on suppose une origine indépendante des divers motifs, titres et idées qui ont influencé la façon de penser de l'eglise primitive. En résumant les résultats de ce travail, il faut compter au moins avec les types suivants de la réfléxion christologique: Dans un domaine, Jésus a été attendu comme un personnage apocalyptique (le plus souvent comme le Fils de l'homme) qui viendra pour juger a la fin du monde prévue pour bientôt (Lc. 12, 8s, Mc. 14, 62, 1 Th. 4, 16, cf. 1 Co. 16, 22, etc.); dans un autre milieu rassemblant les sentences de Jésus, il a été conçu comme la sagesse incorporée qui survit dans ses paroles (Mt. 11, 19; 12, 42;Jn. 8, 51; Ev. de Thom. log. 19), ailleurs il a été fâte comme thaumaturge et l'on collectionnait les histoires de ses actions puissantes (strate littéraire dont le sommaire est représenté par Jean 20, 30s) et enfin il y avait une christologie qui exprimait l'importance de Jésus principalement par les paroles concernant sa resurrection;ses images et termes ont été pris de l'apocalyptique juive. Des sentences courtes originelles concernant la résurrection (p. ex. Rm. 10, 9) on a vu naître dans le milieu nonjuif des formules dans lesquelles la résurrection est expliquée comme une élévation lors de laquelle Jésus assume la fonction du Fils de Dieu (Rm. 1, 3s; 2 Tm. 2, 8). Un autre développement du message fondamental ont été des for- mules de la foi telles que 1 Co. 15, 3b–5.