Published online by Cambridge University Press: 07 September 2012
Après le passage du tsunami les sous-sols des bâtiments de la centrale étaient envahispar de l’eau de mer plus ou moins contaminée. L’eau d’arrosage des réacteurs accidentéss’y ajoutant, l’opérateur de la centrale s’est trouvé face à la menace d’un débordementgénéral à brève échéance. Les groupes français AREVA et Veolia ainsi que la sociétéaméricaine Kurion sont intervenus pour réaliser sur site et dans l’urgence uneinstallation de décontamination de grande capacité. Kurion a fourni le premier étage dutraitement, par échangeurs minéraux en cartouches blindées. AREVA et Veolia ont associéleurs compétences pour mettre en œuvre le procédé chimique de décontamination de Marcouleet La Hague dans des machines Veolia prévues pour le traitement d’effluents nonradioactifs. Malgré l’ampleur des innovations nécessaires, et les conditions de travailsur site difficiles et changeantes, le traitement des effluents est devenu opérationnel enmoins de trois mois, et a permis d’éviter le débordement.