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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
La faible proportion des échanges entre pays producteurs suggère qu’avant l’entrée en vigueur du Traité de Rome, le marché automobile européen n’était pas intégré.
L. Phlips définit l’intégration comme une liberté de choix: «liberté pour le vendeur de vendre ses produits dans toutes les parties du marché, liberté pour l’acheteur de s’approvisionner auprès des vendeurs de son choix, de choisir les qualités et les marques qui lui paraissent les plus intéressantes, et de revendre éventuellement ses stocks aux acheteurs qui offrent le meilleur prix».
Cette liberté d’importer n’existait pas; les marchés nationaux des pays producteurs étaient à l’abri de la concurrence étrangère, grâce à des obstacles légaux, comme les contingentements et les droits de douane.
(12) L. Phlips, op. cit., p. 159.
(13) C. De Winter, L’industrie et le commerce automobile dans le cadre du Marché Commun, Mémoire de licence, Bruxelles, 1960.
(14) Cfr J. Pibrjant, L’industrie automobile, Paris, P. U. R, 1959, p. 35 et sv.
(15) Cfr Bulletin S.M.M.T. (Society Motors Manufacturers & Traders), n° 7 et cfr L’industrie automobile dans la C.E.E., Eurosyndicat Investment Research Bureau, 1961.
(16) A. Cournot, Principes de la théorie des richesses, Paris, 1863.
(17) A. Doneux, L’industrie de la construction et du montage des voitures et des camions automobiles en Belgique, Mémoire de licence, Liège, 1953, p. 108.
(18) J.-P. De Bodt, La formation des prix, Bruxelles, p. 81.
(19) Cfr A. Lamfalussy, Flexibilité des prix et marchés monopolisés, Mémoire de licence, Louvain, 1952, p. 87, et cfr J. HOUSSIAUX, Le pouvoir de monopole, Paris, 1958.
(20) P. Lefaucheux, dans Rapport de gestion Renault, 1953, p. 27.
(21) J. Morice, op. cit., p. 36.