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Une proposition d’indexation salaire propice à une politique de distribution des revenus

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Alfred Steinherr*
Affiliation:
Université Catholique de Louvain, Institut des Sciences Economiques

Abstract

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Type
Editorial
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1978 

Footnotes

*

J’ai profité d’utiles discussions avec P. de Grauwe, Ch. Ghymers, A. Kervyn et Th. Peeters. Colette Morel et Daniel Weiserbs ont eu la gentillesse de bien vouloir traduire en bon français un texte en mauvais anglais.

References

1 Kervyn, Dans A. et Staes, V., (1975) — « Les salaires, les prix et l’index », Recherches Economiques de Louvain, vol. 41, n° 2, il a été démontré de manière convaincante, que la cause principale de l’inflation en Belgique n’a pas été la liaison des salaires à l’index.Google Scholar

2 Il est clair que les exemples présentés sont symétriques. Mutatis mutandis, l’argument est aussi valable dans le cas d’une augmentation du revenu national, par exemple dans le cas d’une baisse du prix des matières premières.

3 Simplification ne signifie pas irréalisme. Les exportateurs de pétrole peuvent considérer l’augmentation de leur prix comme un accroissement réel, c’est-à-dire en terme de prix à l’exportation par les pays industrialisés. Une augmentation du prix des exportations de ces derniers pouvait alors être compensée par un accroissement ultérieur du prix du pétrole.

4 Par simplicité, on suppose ici que le travail et le capital sont les seuls facteurs de production de base.

5 Steinherr, A. (1976), « Matières premières et politiques industrielles », Rapport du 2e Congrès des économistes belges de langue française: Economies ouvertes face aux mutations internationales CIFOP, Charleroi.Google Scholar

6 Δ signifie première différence par unité de temps.

7 Nos calculs n’étant qu’une illustration, deux effets ont été négligés. D’abord, pour certaines industries le prix des exportations peut augmenter sans que cette modification soit suscitée par des coûts pétroliers plus élevés. De plus, pendant une période d’ajustement de quelques années, seule une partie de la note pétrolière a, comme contre-partie, un transfert réel de ressources. A l’opposé, on oublie que l’augmentation du prix du pétrole entraîne la hausse d’autres biens importés de telle sorte qu’en ne tenant compte que de la hausse du prix du pétrole, on sous-estime la détérioration des termes de l’échange.

8 Le processus d’indexation néerlandais n’est pas fort différent de notre proposition. Les chocs externes sont atténués par les décisions de réduire les poids attribués aux prix des biens importés responsables de la détérioration des termes d’échange (par exemple le pétrole).

9 A. Kervyn et V. Staes, op.cit., ont déjà montré que la constance de la part distributive des salaires dans la valeur ajoutée domestique est une mesure de la compétitivité internationale.

10 L’équation (1) montre que cela nécessite ΔPy > (1 —α)P1.