La Nouvelle Macroéconomie Keynésienne a récemment insisté sur les notions de complémentarité stratégique et de défauts de coordination. En particulier, l’hétérogénéité entre «répondants» et «non-répondants» a été perçue comme donnant un poids disproportionné aux «non-répondants». L’objet de cet article est de montrer que cette assertion est moins robuste qu’on ne le pensait. Nous définissons un critére d’évaluation du poids disproportionné dans des modèles dynamiques. Utilisant une variante du modèle canonique de Taylor de contrats imbriqués, nous montrons que, en vertu de ce critère, les «répondants» peuvent avoir une influence disproportionnée sur le produit agrégé.