Given the difficulties of utilitarian and egalitarian social welfare functions in the context of intergenerational equity, an analysis directly based on the potential transfers that can be made between generations is proposed. A consumption path may be rejected if some transfers with infinite returns can be made. It is shown that such potential transfers are unlikely in the short run in ordinary growth models, but that the returns to sacrifice are often unbounded when distant dates are considered, except in some particular cases. These concepts help select acceptable growth paths, and give some insight into the dilemmas of intergenerational justice.

In recent years a large number of macroeconomic rationing models with smooth CES transaction functions have been estimated. The widely used CES transaction functions with three arguments are often claimed to be derivable (as approximate relationships) from an assumption of lognormally distributed demands and supplies. One objective of this paper is to point out that the reasoning offered in the literature for this claim is not very clear or rigorous. Another, and more constructive, objective is to analyse and discuss in detail the derivation and properties of the CES transaction functions. Basic assumptions underlying the CES transaction functions are illuminated on the basis of a rather general description of the aggregation problem in models with both goods and labour markets, and general properties of transaction functions based on “multiplicative distributional assumptions” are analysed. Several new results concerning the exact derivation of the CES transaction functions on the basis of the Weibull distribution are shown. The quality of the CES transaction functions as approximate relationships given lognormally distributed demands and supplies is discussed. Finally it is shown that the CES transaction functions have reasonable properties.

La Nouvelle Macroéconomie Keynésienne a récemment insisté sur les notions de complémentarité stratégique et de défauts de coordination. En particulier, l’hétérogénéité entre «répondants» et «non-répondants» a été perçue comme donnant un poids disproportionné aux «non-répondants». L’objet de cet article est de montrer que cette assertion est moins robuste qu’on ne le pensait. Nous définissons un critére d’évaluation du poids disproportionné dans des modèles dynamiques. Utilisant une variante du modèle canonique de Taylor de contrats imbriqués, nous montrons que, en vertu de ce critère, les «répondants» peuvent avoir une influence disproportionnée sur le produit agrégé.

Le sentier de croissance à taux constant ‘endogène’ peut àtre vu comme un nouveau fil du rasoir. Son existence repose sur la stricte égalité à un des rendements d’échelle vis-á-vis des facteurs accumulables. Nous étendons cette constatation en étudiant le sentier de croissance d’une économie où les rendements d’échelle, unitaires en espérance, sont soumis à des chocs stochastiques. La propriété de croissance ne résiste pas à l’introduction de ces chocs: le processus stochastique suivi par le stock de capital est stationnaire au sens fort. Cependant, l’économie ne converge pas pour autant vers un état stationnaire stable: la distribution limite du capital n’admet pas d’esperance. Nous commentons ensuite ces résultats pour en tirer quelques enseignements généraux.

Utilisant un modèle théorique à deux périodes, nous essayons de comprendre pourquoi les pays européens ont choisi, dans la période récente, de mener des politiques monétaires restrictives. Nous analysons si l’augmentation de la dette publique qui en résulte ne les conduira pas à choisir, dans le futur, une inflation élevée en contradiction avec l’objectif d’inflation faible qui est affiché.