Introduction. Damage caused by tephritid fruit flies has been identified as a major limiting factor to citrus production in Nigeria. Presently, no control measure is applied by the majority of the farmers. This study therefore seeks to evaluate the efficacy of locally-made protein bait sprays and the differences in the susceptibility of sweet orange varieties in reducing fruit fly damage. Materials and methods. In 2006 and 2007, one, two and three spot applications of locally-made protein bait mixed with chlorpyrifos insecticide were administered to Agege, Parson Brown and Valencia Late sweet oranges. Treatments were arranged in a randomized complete block design. Efficacy of the bait sprays in reducing fruit attack was assessed by randomly sampling 10 ripe or ripening fruits per stand as well as dropped fruits. Results and discussion. The bait sprays significantly (p < 0.05) reduced damage of sweet orange by lowering the infestation level of Bactrocera invadens Drew Tsurata & White, and consequently reducing the number of dropped fruits. Application of three spots of bait was most effective in reducing damage due to B. invadens on sweet orange varieties. The infestation level of B. invadens and the number of dropped fruits of the variety Agege were significantly (p < 0.05) higher than those of the varieties Parson Brown and Valencia Late. Conclusion. Our study shows that three spot applications were most efficacious in reducing fruit damage, and that the Valencia Late variety was the least damaged, followed by Parson Brown.

Introduction In Morocco the olive growers rely totally on pesticides to control the black scale Saissetia oleae, although this technique has adverse effects on natural enemies, on product quality and on the environment. However, the pesticides are not used efficiently because of ignorance of the developmental cycle of the insect, and of the periods of vulnerable instar presence. We studied these two parameters. Next, we tested the efficacy of the pesticide and we studied the effect of pruning on the scales as an alternative to chemicals. Materials and methods The seasonal trend of the black scale was studied in two olive orchards near Essaouira, in the west of Morocco, during 2005 and 2006. One of these orchards was subject to chemical treatment in 2007, while two new orchards were selected to study the effect of pruning on the scales. The evolution of crawler and nymph density on different olive tree organs was followed in order to discover their preferences for these different organs. Results and discussion The seasonal trend study showed the presence of one generation of S. oleae per year and the tendency to colonise young organs rather than old ones. The optimum of mobile instar population coincided with the beginning and the end of July. On the organs of the chemically-treated samples, numbers of crawlers and nymphs were highly reduced. The results showed a small-scale infestation in pruned trees compared with the unpruned trees (control). Conclusion. Though the chemical control has good results, pruning remains very efficient and can help improve the control of the black scale populations without harming the environment

Introduction. This protocol aims at detecting and evaluating sensitivity shifts in Colletotrichum musae populations towards fungicides that are currently used for the control of postharvest diseases of bananas. The principle, key advantages, starting plant material, time required and expected results are presented. Materials and methods. The necessary laboratory materials and details of the twelve steps of the protocol for banana sampling and anthracnose lesion development, the agar plate preparation, single-spore isolation, germination test, and data analysis are described. Possible troubleshooting is mentioned. We obtain (a) for antimitotic products, the percentage of resistant strains in the population analysed; (b) for Sterol Biosynthesis Inhibitor (SBI) fungicides, the variation and distribution of the isolates' sensitivity within the population analysed according to their level of radial growth reduction by the fungicide.

Introduction. L'apparition de la cercosporiose due à Phaeoramularia angolensis en 1993 en Guinée constitue de nos jours l'un des facteurs limitants de la culture des agrumes dans ce pays. Le manque de connaissance sur la sensibilité, vis-à-vis du pathogène, des espèces ou variétés d'agrumes présentes localement freine la relance projetée pour cette culture. Face à cet enjeu, des études sur la sensibilité in situ et des essais de contrôle chimique de la maladie ont été entrepris. Matériel et méthodes. Des agrumes en collections et en plantations villageoises ont été suivis de 1995 à 1999 dans les principales régions productrices d'agrumes de Guinée afin d'évaluer la sensibilité à Phaeoramularia angolensis d'une soixantaine de variétés. En complément, un essai de lutte chimique a été mené en 1999 afin de définir les doses et fréquences de traitements à recommander aux planteurs pour contrôler la maladie. Le taux d'organes atteints et les pertes de production dues au pathogène ont été évalués. Résultats et discussion. Les sensibilités ont varié suivant les sites mais surtout en fonction des espèces et de leurs variétés. Presque tous les orangers et tous les tangelos et pomelos se sont montrés sensibles à très sensibles à la maladie avec des taux de dépréciations de l'ensemble de la production (feuilles et fruits) souvent supérieurs à 30 %. Les taux de sensibilité des mandariniers ont été plus contrastés avec des variétés tolérantes (Ponkan) à très sensibles (Hansen). Les tangors, citronniers, limettiers, kumquats et pamplemoussiers se sont révélés tolérants dans tous les sites à la seule exception du limettier Tahiti et du citronnier Meyer au-dessus de 800 m d'altitude. Lors de l'essai de lutte chimique, la dose de 100 g de matière active $\cdot$ 100 L-1 d'eau appliquée tous les 10 j a permis d'élever en moyenne à près de 90 % le taux de fruits potentiellement commercialisables. Par ailleurs, la rentabilité des vergers a décru rapidement dès que le taux d'attaques des fruits a été supérieur à 20 %. Conclusion. Nos résultats montrent que de nouvelles recherches entreprises dans le contexte actuel de l'agrumiculture guinéenne pourraient permettre de répondre aux problèmes de stratégies de lutte à adopter, de produits, doses ou périodes à recommander et de variétés à promouvoir dans le pays.

Introduction. En France, Cacopsylla pyri est un ravageur redouté en vergers de poiriers. La lutte contre cet insecte repose d'une part sur les traitements post-hivernaux sur adultes et œufs, d'autre part sur les traitements printaniers sur jeunes larves. Le retrait du commerce des colorants nitrés et la résistance de C. pyri aux pyréthrinoïdes utilisées contre les adultes en fin d'hiver rendent la lutte post-hivernale plus difficile, entraînant la présence au printemps de populations larvaires importantes avec parfois des échecs dans la lutte. Dans cette étude, nous avons testé l'efficacité, sur les différents stades de développement du psylle, de plusieurs insecticides utilisés seuls ou en association avec des huiles de pétrole. Matériel et méthode. Différentes populations de psylle prélevées à plusieurs dates dans différentes localités du sud-est français ont été traitées en laboratoire après migration des larves sur de jeunes plants de poiriers. Des pulvérisations d'insecticides ont été appliquées sur les différents stades larvaires L1-L2, L3-L4, L5 et œufs, alors que le stade adulte a été traité par application topique et test tarsal, notamment avec des pyréthrinoïdes, de l'abamectin, de l'amitraze et des huiles de pétrole. Résultats. L'efficacité de l'abamectin et de l'amitraze a été maximale sur les stades L1 à L4, et elle a baissé faiblement sur les larves du stade L5. Les DL50 de ces deux insecticides ont varié selon les localités et les dates de prélèvements. Quel que soit le stade de développement du psylle, les pyréthrinoïdes n'ont eu qu'une faible efficacité. Les tests avec les huiles ont fait apparaître une efficacité sur adultes par contact tarsal qui, ajoutée à leur efficacité sur jeunes larves, décrite par ailleurs, montrent l'intérêt de leur introduction dans les programmes de lutte contre C. pyri.

The activities, working conditions and progress of the International Red Locust Control Service during the mid-1950s are outlined. Research programmes and results are summarised.

Dans ce travail, la lutte chimique anti-larvaire a été réalisée au laboratoire chez deux espèces culicidiennes Anopheles hispaniola,vecteur potentiel du paludisme (Guy 1963), et Culex pipiens. Dans ces essais, nous avons utilisé le téméphos, larvicide organophosphoré,sous forme liquide 500 EC (Concentration Emultionnable). Dans ces conditions, un litre de produit commercialcontient 500 g de produit actif (500 g.l-1).Cette étude a montré que la CL50 (30mn) pour le stade L2 est de 21 µg.l-1 chez A.hispaniola et de 10 µg.l-1 chez C. pipiens ;La CL50 (60mn) au stade L4 est respectivement de 23 µg.l-1 et 12 µg.l-1.Le taux de consommation des larves d'A.hispaniola (stade L4) par Gambusia affinis varie en fonction des milieux étudiés maisreste toujours plus élevé chez les femelles que chez les mâles.

Ticks and tick-borne diseases of cattle have been and still are a threat to the development of the cattle industry in Zambia. Other control methods of ticks and tick-borne diseases appear to have been used elsewhere in the world in addition to chemical control. In Zambia, chemical control of ticks appears to have been and still remains the most practical method of controlling ticks and tickborne diseases. This paper looks at chemical control from the time it was first used to present and future.

Studies aimed at setting up a system of rational control of pests were carried out at the Vallée du Kou rice irrigation scheme near Bobo-Dioulasso in 1986. The first part of the study focuses on the phytosanitary survey of the above mentioned rice irrigation scheme of 1043 ha through a network of observation sites. This part has given prominence to the fact that the development and importance of the pest infestation were affected by the spacing out of the rice planting and has also allowed us to locate the critical periods of the infestations and their economic incidence. These pests consist mainly of lepidopterous stem borers: Chilo sp., Sesamia sp., and Maliarpha separatella.

The second part of the study focused on phytosanitary experiments. Using Decis (Deltamethrin) at 12.5 g a.i. per ha at the intervention thresholds of 5% dead heart and 1% whitehead, has proved to be the most interesting formula as it combines efficiency and profitability.

The system of rational control that has been set up based on phytosanitary survey and insecticide application at threshold levels, presents a double advantage, it reduces the number and cost of interventions, and limits the anarchical use of pesticides, hence their harmful effect on the environment. Such experience in insect pest management will be extended to other rice growing areas throughout the country.

This paper is an attempt to synthesize information available on C. p. quinquefasciatus in Africa. The latter is presently found in most urban areas of the African continent and in rural settlements which show some trends towards urbanization. In East Africa, and the islands of the Indian Ocean, C. p. quinquefasciatus is one of the major natural vectors of Wuchereria bancrofti. In addition it can also transmit, under laboratory conditions, some other pathogenic agents.

Preimaginal forms develop in different kinds of man-made breeding-places, especially those containing polluted water. The situation in each African region is reviewed in detail.

Female behaviour during the different phases of the gonotrophic cycle is analysed, together with population dynamics.

Control methods by synthetic insecticides are discussed in relation to resistance problems and the characteristics of the breeding sites. Other control methods based on the use of growth regulators, genetic manipulation, biological agents (parasites and predators) and environmental management have been investigated as well. Most of them cannot be easily applied or are not yet applicable for control operations.