Abstract. The imposition of political conditionality for debt
relief and further assistance to debtor nations presupposes that the
political leadership under which borrowing and spending decisions were
made could have contributed to the poor performance of external capital in
debtor countries. Yet no attention seems to have been given to an
empirical evaluation of the link between the level of democratization and
growth of debtor economies caused by foreign capital. This paper employs
two models—debt-cum-growth and democracy-debt-led growth—to
investigate the contribution of external debt to the growth of the
Nigerian economy, and to evaluate whether the direction of this
contribution could be explained by, for instance, the process of power
change among political stakeholders, the quality of governance, the
political environment, and democratic dividends in the democratization
process in a typical debtor nation. Although the results in the first
model are mixed, Wantchekon's links between natural resource
endowment and regime type on the one hand, and external capital and the
nature of the host country's industry on the other, are established
for Nigeria, with the implication that the gains of political
conditionality for debt relief should not be expected from debt-led growth
of the Nigerian economy.
Résumé. Lorsqu'on impose des conditions
politiques à l'allégement de la dette et à
d'autres mesures d'aide aux nations débitrices, on
présuppose que les gouvernements responsables des emprunts et de
leur utilisation peuvent avoir contribué à la piètre
performance du capital externe dans les pays concernés. Cependant,
il semble qu'on ne se soit pas préoccupé
d'évaluer empiriquement le lien entre le niveau de
démocratisation et la croissance économique des nations
débitrices due au capital étranger. Cet article utilise deux
modèles—d'abord endettement avec croissance, puis
démocratie et croissance économique par endettement
externe—pour étudier la contribution de la dette externe
à la croissance de l'économie nigérianne et pour
évaluer si la direction de cette contribution peut
s'expliquer, par exemple, par le processus de changement de pouvoir
entre intervenants politiques, par la qualité de la gouvernance,
l'environnement politique et les dividendes démocratiques dans
le processus de démocratisation d'une nation débitrice
typique—le Nigéria. Bien que les résultats du premier
modèle soient mitigés, les liens que fait Wantchekon entre
les richesses en ressources naturelles et le genre de régime
politique d'une part et le capital étranger et la nature de
l'industrie du pays d'autre part sont établis pour le
Nigéria, ce qui implique qu'il ne faut pas s'attendre
à ce que l'imposition de conditions politiques à
l'allégement de la dette produise des gains politiques dans
une économie nigérianne dont la croissance est
alimentée par la dette extérieure.