— Comme institution, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n'a aucun droit pour lui-même; il n'a d'autres droits que ceux des victimes muettes au nom desquelles il s'exprime.
— Sans la défense des principes fondamentaux de la Croix-Rouge, dont il est le gardien, le CICR ne serait qu'une agence volontaire de plus, avec un petit budget.
— En fait, le droit international humanitaire ne protège pas d'autres victimes que celles que les gouvernements veulent bien laisser protéger, mais ses principes peuvent et doivent être invoqués, même lorsque ce droit n'est pas applicable.