James Surget made no impact on history. He did, however, make an impression on Washington Ford. The latter sued him in 1866 regarding the destruction of 200 bales of cotton.

In May 1862, Ford owned a plantation in Mississippi, a state then in rebellion against United States authority. The local commander of rebelling forces ordered his troops to burn all cotton along the Mississippi River that was vulnerable to capture by the United States army. Surget assisted in the destruction of Ford's cotton. Ford sued him to recover for its value.

At the heart of human rights work is the attempt to protect individuals from the abuse of power or neglect on the part of their own governments. At the international level, this translates into State responsibility for the way in which the government treats its own people, supplementing the older international law regarding the treatment of aliens and the law of war which also (originally) addressed only the treatment of non-nationals.

It is a truism to say that technical progress is not always beneficial to mankind because it also leads to the development of more sophisticated - i.e. more deadly - weapons. Any attempts to prohibit or restrict their use on the basis of international agreements come up against major obstacles. Even if only to ensure their own national security, States try to equip their armies with the most up-to-date weapons and, if possible, ones more sophisticated than those in a potential enemy's arsenal. But using a certain type of weapon cannot be justified if it runs counter to the general principles of law and humanity.

Our remarks do not refer to particularly devastating and indiscriminate weapons such as atomic, bacteriological and chemical weapons; rather it limits itself to conventional weapons. To date, a ban on such weapons has been accepted only for those which, in view of the disparity between their military effectiveness and the degree of superfluous injury and unnecessary suffering they cause, are without any real interest as means of combat (i.e. dum-dum bullets, non-detectable fragments, exploding booby-traps in the form of harmless-looking objects). As regards militarily effective weapons (incendiary devices and mines), we cannot but hope that their use will be confined as far as possible to the actual combatants so as to avoid indiscriminate harm to civilians, civilian objects and the environment.

The emblem of the red cross was one of the most remarkable innovations of the Convention of 1864. Ever since then there have been discussions, questions and controversy as to its nature and purpose, the persons it is meant to protect, and the rules that should govern its use.

Dans la nuit du 1er novembre 1954, une série d'attentats secouaient trente localités différentes en Algérie, tandis qu'un communiqué du Front de Libération nationale (FLN) révélait l'existence d'une organisation de lutte armée capable de mener des actions coordonnées sur l'ensemble du territoire algérien. Cette «nuit de la Toussaint» allait marquer le début de huit années de luttes fratricides qui devaient conduire à l'indépendance de l'Algérie.

Des rapports présentés par les Sociétés nationales de la Croix-Eouge à la XIIme Conférence il ressort nettement que toutes se préoccupent de développer les activités dites «de paix». Cette tendance est très naturelle. L'horretir de la guerre et l'aversion de tout ce qui peut la rappeler se sont imprimées profondément dans les esprits et ont obligé les Croix-Rouges à insister le moins possible, dans leur propagande, sur leur préparation en vue de l'éventualité d'une guerre. La plupart des pays qui n'ont pas été entraînés dans le conflit mondial se sentent à l'abri de toute menace de guerre et les autres ont à compter avec l'opinion publique qui prend le contrepied de l'adage si vis pacem para bellum et proclame, à tort ou à raison, que se préparer à la guerre, c'est l'amener inévitablement. Devant cet état d'esprit, les Sociétés nationales se sont vues dans la nécessité, immédiatement après la guerre, de transformer une grande partie de leur activité et de reléguer à l'arrière-plan tout ce qui, avant 1914, était considéré comme leur rôle primordial. De là cette floraison d'œuvres de prévoyance sociale qui s'abrite aujourd'hui sous le signe réservé par la Convention de Genève à la protection des militaires malades et blessés.

A la suite de l'exposition de matériel sanitaire organisée à Genève, en octobre 1925, à l'occasion de la XIIme Conférence, M. Rodolphe Haccius, qui avail présidé à l'installation de cette exposition, a été prié par la Croix-Rouge espagnole de se rendre au Maroc pour diriger le montage d'un hôpital de campagne. M. Haccius qui, inddpéndamment de sa qualité d'ingénieur, a maintes fois servi la cause de la Croix-Rouge dans les missions du Comité international, a bien voulu à son retour écrire pour la présente Revue ses impressions sur la remarquable activite de la Croix-Rouge espagnole au Maroc. (N. d. l. R.).

Les quatre Conventions de Genève de 1949 contiennent l'article commun, article 3, suivant :

«En cas de conflit armé ne présentant pas un caractère international et surgissant sur le territoire de l'une des Hautes Parties contractantes, chacune des Parties au conflit sera tenue d'appliquer au moins les dispositions suivantes:

Les personnes qui ne participent pas directement aux hostilités, y compris les membres de forces armées qui ont déposé les armes et les personnes qui ont été mises hors de combat par maladie, blessure, détention, ou pour toute autre cause, seront, en toutes circonstances, traitées avec humanité, sans aucune distinction de caractère défavorable basée sur la race, la couleur, la religion ou la croyance, le sexe, la naissance ou la fortune, ou tout autre critère analogue.

En DIH, le réfugié ne fait pas l'objet d'une protection spéciale, sous réserve de quelques dispositions que nous examinerons plus loin. Il n'existe pas non plus de définition particulière du réfugié en tant que personne protégée par le DIH. Le réfugié est avant tout une personne civile qui est protégée à ce titre par le DIH et selon la systématique prévue par le DIH pour la protection des personnes civiles. La IVe Convention de Genève se borne en fait à retenir le critère de l'absence de la protection de tout gouvernement. Le terme «réfugié» est done pris dans un sens large. En droit international public, deux catégories de réfugiés sont définies, auxquelles il convient d'ajouter une troisiéme catégorie qui y est couramment assimilée. Ces trois catégories sont:

II s'agit des réfugiés au sens de la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951, de son Protocole du 31 janvier 1967 ainsi qu'au sens du Statut du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Dans sa dernière contribution académique à une matière dont il était un expert reconnu, Konstantin Obradović examine la crise du Kosovo sous l'angle du droit international humanitaire. Se référant d'abord à la situation au Kosovo avant le début des opérations militaires de l'OTAN contre la République fédérate Ae Yugoslavie, il conclut quʼil sʼest agi d'un conflit armé non international au sens du droit humanitaire et non seulement de troubles qui relèvent uniquement du droit interne. L'intervention des forces de l'OTAN en a changé le caractère juridique, et le droit international relatif aux conflits internationaux est devenu applicable. Différents incidents survenus pendant ces opérations sont examinés à la lumière des Conventions de Genève et de ses Protocoles additionnels. L'auteur conclut avec un appel à mieux faire usage des procédures internationales de contrôle de la mise en œuvre du droit international humanitaire.

Cette article a paru d'abord en serbocroate dans Medunarodni Problemi/International Problems, Vol. LI, No. 3–4/1999, pp. 256–294, publie par l'Institut de politique et d'économie internationales, Belgrade. Traduction en anglais par le CICR.

Socrates recommended that one should begin a dissertation by denning one's terms.

For some time now, the name, “humanitarian law”, has been used to describe the large body of public international law derived from humanitarian sentiments and centred upon the protection of the individual.

The term has both a broad and a narrow sense. In the broad sense, international humanitarian law consists of those rules of international conventional and customary law which ensure respect for the individual and promote his development to the fullest possible extent compatible with law and order and, in time of war, with military necessities.