La fièvre de conquête suscitée par la découverte du Nouveau Monde en 1492 se prolongea tout au long du XVIe siècle. Dès le premier jour, toutefois, il apparut que ladite conquête devrait prendre en compte un paramètre essentiel, à savoir, l'existence sur ces nouveaux territoires de populations autochtones.
De fait, cette présence humaine conditionna d'une manière décisive l'enchaînement des événements qui marquèrent le premier quart du siècle, correspondant à la phase antillaise de l'expansion.