RésultatsQuarante-six patients analysés (73,9 % hommes, âge moyen 34,4 ± 9,4 ans, 78,3 % schizophrénie paranoïde). Parmi les patients, 67,4 % ont terminé l’étude. Avant l’inclusion, la dose moyenne d’aripiprazole oral était de 22,7 ± 10,7 mg/jour. Le score de la sous-échelle négative de PANSS s’est significativement amélioré de 20,3 ± 5,0 (baseline) à 17,3 ± 6,1 (fin d’étude) (variation moyenne = −3,0 ± 5,0 ; IC 95 % = −4,4 ; −1,5 ; p < 0,0001), ainsi que les scores des facteurs de Marder « symptômes négatifs » (de 19,5 ± 5,8 à 16,6 ± 5,9 ; IC95 % = −4,5 ; −1,3, p < 0,0001) et « anxiété/dépression » (de 10,3 ± 3,6 à,5 ± 2,9 ; IC95 % = −3,0 ; −0,6, p = 0,0031). Le score ESRS s’est aussi amélioré de manière significative (de −0,6 ± 3,4 ; IC 95 % = −1,6 ; 0,4, p = 0,0456). Le fonctionnement du patient s’est amélioré de manière significative sur les échelles PSP (de 58,9 ± 13,4 à 62,9 ± 15,2, p = 0,041) et Mini-ICF (de 19,0 ± 7,78 à 16,1 ± 9,84 ; IC 95 % −5,1, −0,7 ; p = 0,0079). Le seul événement indésirable sous traitement rapporté chez ≥ 5 patients a été l’anxiété (n = 6).
ConclusionsLa transition d’un échec au traitement par aripiprazole oral à un traitement par PP à doses flexibles chez des patients souffrant de schizophrénie non-aiguë a été bien tolérée et s’est traduit par une amélioration significative des symptômes négatifs, dépressifs, anxieux et des symptômes extrapyramidaux, ainsi que du fonctionnement du patient.
Traduction de l’abstract résumé présenté au congrès EPA 2015 (European Congress of Psychiatry, Vienna, Austria, 28–31 March 2015)