La lecture, qu'à notre tour, nous envisageons de faire de l'Histoire des Goths est une lecture prévenue : prévenue par le commentaire, qu'on vient de lire, qui apporte les thèmes essentiels de la recherche poursuivie, sinon en commun, du moins par échos, rappels et échanges réciproques. Aussi plutôt que de dissimuler dans le texte définitif, les moments de ce dialogue, avons-nous choisi, au contraire, de les accentuer, afin de bien montrer que notre travail personnel fut, « aprèscoup », effectué sur des effets textuels déjà élaborés, sur un document qui englobait déjà son propre commentaire. Mais n'en est-il pas toujours ainsi, quoique, par oubli, soient souvent ignorées ces premières lectures, dont les autres ne peuvent être que des re-lectures ?