Although international humanitarian law and human rights law were originally intended to operate in different areas of competence, thirty years of visits by human rights mechanisms to places of detention in parallel with visits made by the International Committee of the Red Cross have shown that they are clearly complementary in several respects. First, there is complementarity in terms of action, in that different but not competitive visits are made. Secondly, through the formulation of increasingly precise legal rules there is complementarity in codification. Lastly, there is institutional complementarity through cooperation between the respective bodies. The result is broader and above all more effective protection for detainees — whatever the legal status assigned to them — which, if it cannot entirely eliminate the possibility of torture and cruel, inhuman and degrading treatment or punishment, can at least help to prevent and remedy such abuses.

La República de Vanuatu depositó, el 28 de febrero de 1985, ante el Gobierno suizo, el correspondiente instrumento de adhesión a los Protocolos adicionales a los Convenios de Ginebra del 12 de agosto de 1949, relativos a la protección de las víctimas de conflictos armados internacionales (Protocolo I) y no internacionales (Protocolo II), aprobados en Ginebra, el 8 de junio de 1977.

De conformidad con sus disposiciones, los Protocolos entrarán en vigor, para la República de Vanuatu, el 28 de agosto de 1985.

It will be recalled that on 30 September 1969, two delegates of the International Committee, Dr. Dragan Herčog, a member of the Yugoslav surgical team, and Robert Carlsson, member of a Swedish relief team, were killed during the fighting that was then raging around Okigwi, some miles north of Umuahia. At the same time and place, two persons working for the World Council of Churches were also killed and another member of the Swedish team wounded. Last November, the International Review published the circumstance of this drama which profoundly disturbed the Red Cross everywhere. It also mentioned that ICRC Commissioner-General, Mr. August Lindt, had protested strongly to the federal military government at Lagos. He demanded an enquiry and the punishment of those responsible. He further demanded the tightening up of orders to Nigerian front-line troops to ensure the safety of Red Cross personnel.

¿Cómo luchar contra los múltiples atentados contra la dignidad humana? Esta dolorosa cuestión se plantea hoy a escala planetaria. No ha dejado de confirmarse, por lo demás, desde hace 75 años, es decir, desde la creación de la Sociedad de las Naciones y de la Organización Internacional del Trabajo. La historia de nuestro siglo, marcado por una sucesión de guerras y de crisis económicas, no cesa de recordarnos su urgencia. El problema adquiere hoy una nueva dimensión en muchos Estados y organizaciones internacionales. En este contexto se inscribe el objetivo estratégico de la Federación Internacional de Sociedades de la Cruz Roja y de la Media Luna Roja de «mejorar la situación de las personas más vulnerables»

Suite aux allégations mettant en cause quelques-uns de ses délégués pendant la Seconde Guerre mondiale, parues dans la presse au cours de l'été 1996, le CICR s'était engagé à faire toute la lumière sur cette période de son passé. Ces allégations étaient fondées sur un certain nombre d'observations enregistrées par des agents de l'Office of Strategie Services (OSS) américain; elles laissaient entendre que des délégués avaient eu un comportementpeu compatible avec le mandat humanitaire du CICR.

Quelques heures avant son départ pour Sarajevo, en mai dernier, Frédéric Maurice nous remettait les derniers feuillets d'un article destiné à la Revue. Il voulait encore y réfléchir et parfaire son texte. Le destin en a décidé autrement puisque Frédéric devait tomber dans des circonstances tragiques aux portes de Sarajevo, le 19 mai 1992.

Le 2 mai 1910, Henri Dunant, qui n'avait pas prélevé un centime sur le capital ou les intérêts de son Prix Nobel de la Paix, rédigeait son testament et faisait dix legs en faveur de ceux qui l'avaient recueilli, le directeur, la sœur supérieure et la cuisinière de l'Hôpital de Heiden et en faveur de quelques institutions charitables. Il n'oubliait ni le professeur Rudolf Müller, de Stuttgart, auteur d'un livre sur la Croix-Rouge paru en 1897, ni le Colonel Daae, de Christiania, ni le colonel Mürset, médecin-en-chef de l'armée suisse et fondait un « Freibett », c'est-à-dire un lit gratuit pour les malades pauvres du district de Heiden (Appenzell). Un onzième legs était prévu en faveur de son neveu Maurice Dunant, à Genève: Je lègue à mon neveu… mes livres, brochures, documents, médailles, etc. Le reste de ses biens devait être réparti pour moitié entre les œuvres philanthropiques de Suisse et de Norvège, afin de marquer sa reconnaissance entre son pays d'origine et celui d'Alfred Nobel.

Bien que l'idée du «respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous» ait fait son chemin depuis la Seconde Guerre mondiale dans les quatre coins du monde et ait marqué de son empreinte tant le droit interne de nombreux Etats que le droit international public, il est considéré comme établi que la torture, qui représente une atteinte grave à la dignité inhérente à la personne humaine, est pratiquée depuis des années et continue de l'être dans de nombreux pays soit systématiquement, soit au cas par cas. La torture, par laquelle «une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne», a surtout pour objectif l'extorsion de renseignements et d'aveux, mais aussi l'intimidation et l'avilissement, et enfin la punition — illegitime — pour un acte que la personne a réellement commis ou qu'elle est soupçonnée d'avoir commis. Les techniques de torture comprennent la privation de nourriture et de sommeil, l'alternance abrupte du froid et du chaud, du silence et du bruit, l'isolement total, le manque d'information, le fait d'induire en erreur, l'emploi de la force brutale contre le corps jusqu'à la mutilation durable, la menace de mort, l'agression sexuelle, l'usage de l'électricité ou le recours à des produits chimiques et pharmaceutiques.