The article goes back to the early discussions of the morality of city bombing which took place before and during World War II and attempts to analyze both the moral argumentation and its historical context from the 1940s until today. The development of the doctrine of “collateral damage” which recognized that attacking enemy factories was permissible even if it cost the lives and homes of civilians was soon widened beyond its original notion. After the war, the dropping of the atomic bombs became an issue in its own right, to be considered separately from the earlier recourse to conventional bombing — even when conventional bombing achieved equally destructive results. Twin inhibitions have reigned in the issue of what force against civilians was justified: the reluctance of German commentators to seem apologetic for the Third Reich, and the difficulty in the U.S. of seeming to cast any aspersions on those who fought “the good war.”

Un accord a été signé, le 16 novembre 1972, entre les Gouvernements de la République fédérale d'Allemagne et de la République populaire de Pologne, sur l'indemnisation des victimes polonaises d'expériences pseudo-médicales, subies dans les camps de concentration nazis pendant la seconde guerre mondiale. Selon cet accord, qui met un terme à plus de dix ans d'efforts pour la compensation des victimes polonaises, le Gouvernement fédéral allemand versera 100 millions de DM au Gouvernement polonais. Cette somme s'ajoute à l'aide financière de 40 millions de DM transmise, depuis 1961, à 1357 victimes polonaises, par l'intermédiare du Comité international de la Croix-Rouge.

A l'heure où le dixième anniversaire de la Convention sur l'interdiction et la limitation de l'emploi de certaines armes classiques qui peuvent çtre considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination, adoptée le 10 octobre 1980 (ci-après: la Convention de 1980), marque le progrès réalisé par ce traité dans le domaine des limites que la norme fixe aux souffrances de la guerre, nous assistons, paradoxalement, à un nombre croissant de situations qui échappent, formellement tout au moins, à son application. II s'agit des conflits armés de caractère non international.

Dès le début des années 70, la dégradation constante de l'environnement naturel a entraîné une prise de conscience généralisée de la gravité des atteintes que l'homme inflige à la nature.

L'importance vitale pour l'humanité de la protection de l'environnement, tout comme l'action décisive d'un grand nombre d'organismes voués à la protection de l'environnement, a abouti, au fil des années, à l'adoption d'une importante réglementation juridique sur les questions relatives à la protection et à la préservation de l'environnement naturel.

Les premières tentatives d'employer des avions dans un but sanitaire remontent en Pologne à l'année 1924, époque à laquelle le Dr Pilecki, médecin-colonel à Poznañ, s'est servi d'un aéroplane militaire du type « Albatros »C.X., qu'on avait transformé en avion sanitaire. L'avion en question, qui pouvait transporter deux personnes, notamment un pilote et un malade étendu horizontalement, provenait du matériel de démobilisation. II a été essayé en présence des officiers de la mission turque.

S. Exc. M. le Dr Abbas Naficy, vice-président du Lion et Soleil Rouges de I'Iran, ancien ministre, a bien voulu rédiger pour la Revue internationale de la Croix-Rouge l'article qu'on va lire et qui, par son titre et son inspiration, constitue une suite aux études que notre Revue a consacrées précédemment à l'idéal humanitaire dans les diverses civilisations.

Le Dr Naficy est particulièrement qualifié pour traiter ce sujet, puisque sa carriére de médecin et ses fonctions de professeur de médecine à Téhéran l'ont maintenu sans cesse en présence de la souffrance humaine, de même que son activité féconde au sein du Lion et Soleil Rouges, cette Société qu'inspire, on le sait, de sa sollicitude, S. A. I. la Princesse Chams Pahlavi, présidente d'honneur. (N.d.l.R.)

Le mot «neutre» vient du latin ne-uter, qui veut dire: ni l'un ni l'autre. La neutralité est une notion essentiellement négative: elle qualifie avant tout l'abstention de celui qui demeure à l'écart d'un conflit, qui ne se prononce pas ouvertement pour l'une ou l'autre partie.

En droit international, la neutralité est le contraire de la belligérance: c'est la position qu'adopte, vis-à-vis de deux puissances en guerre, un Etat qui ne prend point de part à la lutte. Le statut de neutralité, régi par des règles juridiques et notamment par les Conventions de La Haye, comporte des droits et des devoirs. Indiquons sommairement qu'il implique l'abstention de toute participation offcielle, directe ou indirecte aux hostilités. C'est donc tout d'abord une conception d'ordre essentiellement militaire.