En février 1950, un grand hebdomadaire illustré français, « Radar », consacrait une page entière à la diffusion des nouvelles Conventions humanitaires signées à Genève en 1949. Cette page comprenait en particulier quelques dessins illustrant le sens de ces quatre Conventions. A propos de la IVe, celle qui concerne la protection des personnes civiles en temps de guerre, un dessin supplémentaire intitulé « Son application ? » représentait un homme lisant son journal en toute quiétude dans une petite maison dont le toit est formé par le texte de la Convention, alors qu'une grosse bombe tombe sur cette maison et va complètement l'anéantir.

Education has received increased attention within the humanitarian sector. In conflict-affected contexts, access to education may be hampered by attacks against and the military use of educational facilities as well as attacks and threats of attacks against students, teachers and other education-related persons. Affected populations may also find themselves unable to access education, for example due to displacement.

This article looks into the different sets of humanitarian responses aimed at (1) ensuring the protection of educational facilities and related persons, mostly through advocacy efforts centred on weapons bearers, and (2) (re-)establishing education services where they are not present or are no longer functioning, mostly through programmes directed at affected populations. It then argues that, in contrast with dominant practices, the protection of education can also be ensured through programmatic responses with meaningful participation of affected communities, and examines the example of the Safer Schools programme in Ukraine.

States must investigate possible violations of international humanitarian law in armed conflict, and many States use military procedures for all or part of the investigation process. Particular tensions can arise with regard to the perception of justice in the context of military judicial procedures, especially surrounding questions of independence and impartiality. This article lays out the international legal framework which should be used to solve these challenges, arguing that a State must address both the specificities of military institutions and the need for a perception of justice by the affected communities in considering the proper administration of justice in armed conflict.

ICRC Position Paper March 2021.

Le principe d'égalité n'a pas jusqu'ici porté ce nom dans la doctrine. Le sommaire des principes fondamentaux de la Croix-Rouge ne fait mention que de l'égalité des Sociétés nationales, ce qui est un principe organique de l'institution. Pour marquer l'égalitarisme de la Croix-Rouge envers les hommes, on a eu recours au terme d'impartialité, ce qui n'est pas exact. En effet, ainsi que nous le verrons plus loin, l'impartialité est une qualité de l'esprit qui se manifeste chez l'homme appelé à agir ; elle se rapporte donc au sujet et non à. l'objet. En réalité, l'impartialité présuppose l'existence de règles reconnues, que l'on doit appliquer sans passion ni parti-pris. Ces règles sont, pour la Croix-Rouge, au nombre de deux : ce sont précisément le principe d'égalité, que nous analysons ici, et le principe de proportionnalité, que nous étudierons dans le chapitre suivant.

The Great War ushered in a new era of long-distance combat. For the first time, weapons with a very long range were massively deployed, in previously unheard-of places: under the sea and in the air. Stealth fighting also included espionage and propaganda, now orchestrated on a global scale. In reaction to the carnage in the trenches, a degree of moral rehabilitation came to be conferred on the weapons initially associated with a “cowards’ war”. This in turn encouraged experimentation with the new, unmanned technology that would lead to the first prototypes of guided munitions and drones.

Lors de la XIIIe Conféence internationale, le Juge Payne m'avait prié de prendre part aux délibérations du Conseil des Gouverneurs. Depuis, j'ai eu l'honneur de siéger à la Haye, à Bruxelles et à Paris dans votre Conseil, sous la magistrale présidence de celui dont nous tous ressentons la perte avec une profonde tristesse.

For this issue on understanding armed groups, the Review considered it important to invite someone who could give the inside perspective of an armed group. Minister Ali Ahmad Jalali, currently Distinguished Professor at the National Defense University in Washington, DC, is uniquely placed to do so in the context of Afghanistan: he has at once the experience of a former member of the Mujahideen during the war against the Soviet Union, a former Colonel in the Afghan National Army, and a former Minister of the Interior for Afghanistan from 2003 to 2005. Minister Jalali has published extensively on political, military, and security issues in Afghanistan, Iran, and Central Asia.

Si, du fait de sa mission, la Croix Rouge connaît surtout de l'homme une image de souffrance, ses efforts, tendant à aménager pour la «victime» qu'il est un statut aussi protecteur que possible, rejoignent aujourd'hui le vaste mouvement en faveur de la protection internationale des droits de l'homme. Une telle rencontre n'a rien de fortuit. Grâce, notamment, aux Conventions de 1949, les principes humanitaires qui justifiaient l'action de l'organisation née à Genève, sont devenus du droit humanitaire, où le qualificatif employé est de moins en moins le trait distinctif d'une categorie de règies trop différentes du droit international général. Si le droit humanitaire mérite encore une place à part, c'est moins par sa nature intrinsèque, que par les méthodes utilisées pour en obtenir le respect.

Le VIIe Congrès international de médecine et de pharmacie militaires s'est réuni du 29 mai au 5 juin 1933 à Madrid.

La séance inaugurale, à laquelle assistaient les délégués officiels d'environ 30 différentes nations, eut lieu l'aprèsmidi du 29 mai au Théâtre de la Comédie et fut honorée par la présence de S. Exe. le président de la République, qui était accompagné par le président du Conseil et ministre de la guerre M. Manuel Azana, le ministre de la marine M. José Giral, le président du Congrès, M. le général Gonzalez Granda, médecin-chef de l'armée espagnole.