ObjectifsÉvaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et l’efficacité de doses flexibles de PP chez des patients adultes en période d’exacerbation aiguë d’une schizophrénie, après échec d’un traitement par antipsychotiques oraux.
MéthodesÉtude internationale, prospective, ouverte, de six mois.
Critères d’évaluationPositive and Negative Syndrome Scale (PANSS), Clinical Global Impression-Severity (CGI-S), événements indésirables (EI), changement de poids.
RésultatsDeux cent douze patients (population en intention de traiter) : âge moyen 36,4 ± 12,1 ans, 59,0 % d’hommes, 85,4 % souffrant de schizophrénie paranoïde ont été inclus. La principale raison de la substitution d’un antipsychotique oral par le PP était un manque d’efficacité (45,8 %). 70,3 % des patients ont terminé l’étude de six mois. Les raisons les plus fréquentes d’arrêt précoce ont été : le choix du patient (9,4 %), des EI (9,0 %), les perdus de vue (4,7 %), le manque d’efficacité (2,8 %). Le score total moyen à la PANSS initiale (98,5 ± 20,1) a diminué, et ce dès j8, pour atteindre 67,4 ± 24,0 à la fin de l’étude (diminution de −31,0 ± 29,0, p < 0,0001). 66,7 % des patients ont eu une amélioration de plus de 30 % du score PANSS total et le pourcentage de patients jugés manifestement malades ou pire (CGI-S) a diminué de 75,1 % à 20,5 %. Les EIs (≥ 5 % patients) : douleur au site d’injection (13,7 %), insomnie (10,8 %), trouble psychotique (10,4 %), céphalées (6,1 %) et anxiété (6,1 %). Le changement moyen de poids a été de 2,6 ± 5,6 kg (IC 95 % [1,8; 3,4]).
ConclusionsCes résultats confirment que le PP à doses flexibles est bien toléré et permet une réponse clinique précoce et cliniquement significative chez des patients en période d’exacerbation aiguë de leur trouble schizophrénique, après échec d’un traitement par antipsychotiques oraux.